Sur proposition de Willy Taminiaux, ministre wallon de l’Action sociale, du Logement et de la Santé1, le Gouvernement régional a affecté 200 millions de francs «àl’intégration professionnelle de personnes bénéficiaires du droit à un minimum de moyens d’existence».
Depuis ce 1er février, «une subvention est accordée aux CPAS qui mettent au travail les bénéficiaires du minimex. Cette subvention s’élève à:
n 12 000 F par mois si le bénéficiaire est conjoint ou isolé avec charge d’enfant;
n 8000 F par mois si le bénéficiaire est isolé;
n 6000 F par mois si le bénéficiaire est cohabitant.»2
Cette mesure est applicable quel que soit le partenariat envisagé, que le bénéficiaire soit employé :
n au sein des services du CPAS (« article 60 »);
n au sein «des services de la commune, d’une ASBL ou d’une intercommunale à but social, culturel ou écologique, d’un hôpital public ou d’une société àfinalité sociale»;
n ou dans le cadre d’une convention entre le CPAS et une entreprise privée (« article 61 »)
Quelque 2000 personnes devraient être remises au travail par ce biais. La promotion de cette nouvelle mesure sera assurée dans les semaines à venir par voie d’affiches et dedépliants3.
1 Cabinet : rue des Brigades d’Irlande 4 à 5100 Jambes, tél. 081/32 34 11, fax 081/32 34 09.
2 Pour les contrats en cours avant le 1er février 1998, la subvention est de 6000 F, 4000 F et 3000 F. Rappelons que pour les jeunes de moins de 25 ans qui entrent dans cette démarche -et qui concluent en principe un “ contrat d’insertion ” avec le CPAS, le centre bénéficie déjà d’une intervention majorée de l’étatfédéral dans le coût du minimex.
3 Renseignements : Ministère de la Région wallonne – Direction de l’Action sociale et de la Santé – Avenue Gouverneur Bovesse 1000 à 5100 Jambes, tél. 081/32 7371.
Alter Échos
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web.
Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus,
notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité,
et pour répondre à notre mission d'éducation permanente.
Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous !
Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)
Sur le même sujet
-
Emploi/formation
Des barreaux aux bureaux
-
Vie associative
Quand politiciens et associations s’aimaient d’un amour vache
-
Social
CPAS : «Pour nous, la crise sociale, c’est maintenant»
-
Social
Télé-Accueil : 107 raisons d’écouter
Les plus consultés
- «Derrière les adultes à la rue, il y a des enfants qui trinquent.»
- WhatsApp à l’école: qui a eu cette idée folle?
- Communautés d’énergie,
menacées par les entreprises? - Bouillon de lectures
- Occuper et gentrifier
- La culture au centre
- «Des étudiants s’acharnent alors que l’on sait qu’ils n’y arriveront pas»