Archives : 2004
Bientôt une AIS active à Ixelles
De plus en plus active sur Ixelles (Hôtel Tagawa, Héron Plaza, Comité XL Nord), la Fée Coopérative (Fédération d’entraidecoopé-rative)1 devrait bientôt pouvoir bénéficier de subsides pour son agence immobilière sociale (AIS) « Comme chez toi ».
Un belge sur 4 paie en retard
Un Belge sur quatre ne peut payer ses factures à temps, c’est le constat qui ressort d’une enquête menée par Trendbox1, à la demande de la société IntrumJusticia2, leader du marché européen et belge du recouvrement de créances3. Un échantillon de 500 personnes, âgées de 16 ans et plus, a étésoumis à un sondage téléphonique assisté par ordinateur, du 18 au 24 juin 2004. En haut de la pile, les frais de médecin et de dentiste, le crédithypothécaire et le téléphone fixe ; en dessous, les amendes de circulation, l’apurement du compte de la carte de crédit et le téléphone mobile.
Rapport 2004 du CSE : notre bien-être futur dépend de la capacité à faire bosser les seniors
Le Conseil supérieur de l’emploi1 n’a pas failli à la tradition : à nouveau un bilan morose pour 2004. Jan Smets, le porte-parole du Conseil supérieur del’emploi – et par ailleurs directeur de la Banque nationale de Belgique – a répété ce qui se dit depuis des années : le taux d’emploi en Belgique est et restedésespérément l’un des plus faibles d’Europe. En 2002, à peine six personnes sur dix en âge de travailler se trouvaient sur le marché de l’emploi. Pourarriver à la moyenne européenne (64,2% des personnes au travail), il faudrait que la Belgique crée environ 300 000 postes de travail. Quand on sait que l’objectif des 200 000emplois affiché par le gouvernement Verhofstadt est considéré par d’aucuns comme trop ambitieux, on prend la mesure de l’effort à fournir. Et pourtant, le Conseilsupérieur de l’emploi l’assène sèchement : la Belgique va devoir se retrousser les manches. Car si le taux d’emploi ne part pas à la hausse, la croissance du revenu parhabitant ralentira sérieusement à partir de 2010, au moment où les enfants du baby-boom accéderont à la retraite. Idéalement, note Jan Smets, il faudrait quele taux d’emploi passe à 69% à l’horizon 2030 – pour 59,6% aujourd’hui.
Le logement sous haute surveillance
Ce 1er juillet, la Direction de l’Inspection régionale du logement de la Région de Bruxelles-capitale1 était opérationnelle. Sa mission est d’assurer ledroit à un logement décent aux locataires et aux occupants. À 10 h du matin, elle recevait déjà sa première plainte.
Le Germoir donne des méthodes à ses valeurs
L’entreprise de formation par le travail (EFT) Le Germoir1, installée depuis quatre ans sur le site de Monceau-Fontaines, à Monceau-sur-Sambre, a aujourd’hui un peu plusde vingt ans. Beaucoup de chemin parcouru depuis qu’Anne Biettlot et Dominique Bricoult ont eu l’idée de mettre en place un lieu de resocialisation destiné aux femmesexclues de la société.
Lire et Écrire Wallonie : 100 propositions pour l'alphabétisation
Association rompue à la lutte contre l’analphabétisme, « Lire et Écrire » 1 a mené une en-quête en Wallonie, fin 2003, auprès de 150 de ses« apprenants » et de 300 institutions pu-bliques. Premier enseignement? La gêne! L’il-lettrisme reste un sujet tabou. Les illettrés s’ingénient à le cacher : oninvoquera un oubli de lunettes, une écriture illisible, etc., pour refuser de remplir un formulaire à un guichet. Et la gêne est réciproque: face à laprésence de personnes avérées analphabètes, les employés dissimulent leur propre embarras. Il peut en résulter des tensions, voire del’agressivité.
Les inégalités face au temps : concepts, expériences et pistes de réflexion
Les 16, 17 et 18 juin dernier se tenait à Besançon la Biennale internationale du Temps. Organisée par la Ville de Besançon, le Conseil général duTerritoire de Belfort et la Maison du Temps et de la Mobilité1 de Belfort-Montbéliard, cette première était consacrée aux inégalités face au temps. Unimpressionnant panel de praticiens et d’experts ont alimenté les débats. Ambitions : s’accorder sur un vocabulaire et élaborer un corps de concepts communs, échanger desexpériences variées, initier un réseau européen.
Merhaba, une association pour les gays et lesbiennes issus de l'immigration
Peut-être avez-vous déjà vu dans les valves des couloirs du métro des affiches rouges renseignant sur une association nommée « Merhaba » 1 ?
Une extension et des projets pour la ferme de la Clarine
Service d’accueil de jour pour personnes handicapées mentales adultes (SAJA), la ferme La Clarine a vu le jour en 1995 à Fayt-lez-Manage1. Née peu avant lemoratoire sur les services d’accueil de jour (1996), elle fonctionnera d’abord sous statut ART 292. Un statut qui ne lui permet pas d’obtenir de subvention maisl’autorise à accueillir 18 personnes. La fermeture de l’IMP Reine Paola à Soignies, en mai 2002, lui offre une seconde chance. A la demande de l’AWIph, La Clarinereprend le personnel sonégien et reçoit, en échange, un agrément SAJA pour 23 personnes. Depuis, la ferme ne cesse de s’étendre : un serviced’hébergement et un service résidentiel de transition ont vu le jour dans la foulée.
Changer le regard des femmes sur elles-mêmes avec "Plurielles"
Nichée à Aiseau dans la Basse Sambre depuis 2001, l’asbl « Plurielles » 1 offre aux femmes un espace où trouver et retrouver un équilibre sur tous lesplans de la santé : psychique, physique, émotionnel, relationnel, sexuel, affectif, environnemental. « Aborder la santé dans sa globalité, sans compartimentage, sansdécoupage en morceaux » 2, c’est l’ambition de ce groupe qui propose « d’ouvrir les femmes sur une autre vision d’elles-mêmes en travaillant enramifications. Faire un travail sur leur vie, leur histoire, apprendre à savoir qui elles sont. »
À Namur, le CAI et Alpha 5000 fêtent leurs 20 ans d'existence
À Namur, deux associations viennent de fêter ensemble, ce 21 juin, leur anniversaire : le Centre d’action interculturelle de la province de Namur1 et Alpha 5000, centred’alphabétisation pour adultes2. L’objectif consistait à valoriser les 20 ans de dynamique commune des deux associations, de donner la parole aux participants, de valoriserles savoirs et les réalisations, de sensibiliser le grand public et l’environnement institutionnel et politique, et d’impulser une dynamique de collaboration entre lesassociations. C’était aussi l’occasion de pendre la crémaillère dans un nouveau lieu de formation commun aux deux associations, mais, bien plus encore, de «pointer deux problématiques encore trop peu prises en compte : l’analphabétisme d’une partie importante de la population et l’intégration des immigrés».
Loyers impayés dans les logements sociaux : les causes réelles
Dernièrement, le Centre de recherche urbaine de l’ULB1 a rendu publique une étude intitulée « Le Non-Paiement et les retards de loyers. Analysecompréhensive des comportements dans le secteur public du logement à Charleroi ». Réalisée au cours du 2e semestre 2003, cette étude a étécommanditée par l’échevin du Logement de Charleroi, Serge Van Bergen. Elle a été co-financée par le Mécénat de la Banque nationale de Belgiqueet l’asbl Conseil du logement de Charleroi.