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Regard critique · Justice sociale
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Les accords du non-marchand avancent-ils au gré des scrutins?

Le 15 mai, une manifestation réunissait près de 500 travailleurs du non-marchand. Les manifestants, dans le cadre du front commun syndical rassemblant la CNE, la CGSLB et le Setca,ont rencontré les présidents des partis participant aux exécutifs des Régions wallonne, bruxelloise et de la Communauté Wallonie-Bruxelles.

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Crédit hypothécaire social wallon : réforme adoptée et questions persistantes

Le 30 avril dernier, les députés wallons ont adopté la modification du Code wallon du logement par 45 contre 7. L’objectif de cette réforme était essentiellementla restructuration du secteur du crédit hypothécaire social. Il entraînait aussi la redéfinition du rôle des acteurs concernés : la Sociétéwallonne du crédit social (SWCS), la Société wallonne du logement (SWL) et le Fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie (FLFNW). Au cours des débats encommission et au Parlement wallon, le ministre régional du Logement, Michel Daerden a apporté des précisions concernant la restructuration du pôle hypothécaire.

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Marchands de sommeil, clandestins, insalubrité et relogement

Le jeudi 15 mai, une opération de police a permis l’arrestation d’un marchand de sommeil. Ce dernier est fonctionnaire à la Direction générale de la Justice et del’Intérieur de la Commission européenne. Il louait au prix fort des logements insalubres à quelque 60 clandestins, dans des immeubles situés à Bruxelles,Koekelberg, Saint-Josse et Schaerbeek. Après audition par la police, les personnes en séjour illégal devraient être mises à la disposition de l’Office desétrangers pour être rapatriées.

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L’ULAC insère et rénove aux Goujons

Depuis le 1er janvier 2003, l’Union des locataires d’Anderlecht-Cureghem (ULAC)1 mène un projet pilote d’insertion socioprofessionnelle etd’embellissement de l’immeuble des Goujons (400 logements, 18 étages). Le projet vise à peindre les communs du bâtiment : soit les quelque 1.500 portesd’appartements, de caves et de locaux techniques, les plafonds et les murs en crépi des 18 couloirs. Il est aussi prévu d’embellir les abords de l’immeuble.L’opération devrait durer environ 30 mois, soit deux ans et demi pour une équipe de quatre hommes à plein temps. Pour l’ULAC, « ce travail à pourobjectifs transversaux : de former deux personnes en difficulté sur le marché du travail ; d’améliorer l’environnement de vie des locataires des 400 logementssociaux, soit 800 personnes ; de contribuer à mettre en place une culture de l’entretien régulier de ce type d’habitation sociale ».

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Le polar pour mieux comprendre la réalité sociale

À l’occasion de la journée portes ouvertes de l’EOS1, section sociale de la Haute École Ilya Prigogine, une conférence-débat étaitorganisée le 10 mai à Bruxelles sur un sujet pour le moins original : « Le polar en tant qu’analyseur du social ». Une petite centaine de personnes avaient fait ledéplacement. Essentiellement des élèves, mais aussi des travailleurs, et anciens de l’école. Pour débattre de l’intérêt du polar commereflet de notre société contemporaine, deux auteurs de romans noirs, Serge Quadruppani et Gérard Delteil, ainsi qu’un philosophe, Aram Mékhitarian, étaientréunis sous l’impulsion de Marc Milants, chargé de cours à l’EOS et spécialiste de la question. Selon le chargé de cours, qui aborde sesséminaires de sociologie par le biais de l’étude du roman noir, ce dernier « agit comme un microscope théorique très souvent critique, incisif et doncparticulièrement révélateur de l’ensemble des problématiques sociales vécues. » Il poursuit en exprimant que « la richesse concrète de cestyle de littérature, longtemps décriée, réside, pour nous, dans son caractère directement en prise avec la réalité sociale et politique ». Ilajoute que « la réalité brute, noire, décrite dans ce genre littéraire, se base très souvent sur les catégories sociales les plus opprimées, surles marges stigmatisées, sur les faits sociaux et politiques les plus cachés ».

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Un livre de contes créé à l’Atelier de LST à Namur : « Ferme les yeux, imagine… »

L’Atelier d’expression du mouvement namurois Luttes Solidarité Travail1, association de lutte contre la pauvreté, a produit avec les Éditions « LaRose des Vents » un livre de contes intitulé : Ferme les yeux, imagine…, quatre contes ponctués d’illustrations réalisées par les auteureselles-mêmes. Rêve d’Afrique par Blanche Waregne, Les oiseaux, par Myriam Dangreau, La chanson de Sarah par Marina Waregne, et L’arbre frère par Isabelle Van De Maelle,quatre contes comme quatre rêves où transparaît la vie de chacune comme une histoire universelle.

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Des associations se réunissent autour du « Vivre ensemble » à la recherche d’une parole commune…

Ce 15 mai, le Centre pour l’égalité des chances1 a terminé le rassemblement des contributions des participants à la journée « Vivreensemble », qu’il a transmises à la ministre à ce moment en charge de l’Égalité des chances, Laurette Onkelinx. Le 10 mars 2003, en effet, le Centreorganisait à Bruxelles une journée associative : « Journée vivre ensemble ». Cette rencontre qui a réuni quelque 120 associations et a vu passer près de800 personnes constituait une des actions prévues dans la déclaration commune « Vivre ensemble »2.

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Règles de tutelle et règles financières modifiées pour les CPAS bruxellois

Un projet important d’ordonnance modifiant la loi organique du 8 juillet 1976 des CPAS a été adopté le 15 mai 2003 par l’Assemblée réunie de laCommission communautaire commune. Sa date d’entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 2004. Ce projet d’ordonnance comprend deux parties. L’une porte sur lesrègles de tutelle, l’autre sur les règles financières, budgétaires et comptables. « Les dispositions sont assez techniques, explique ÉricTomas1, membre de la Cocom et chargé de l’Aide aux personnes et de la Fonction publique, mais devraient contribuer à un meilleur fonctionnement des CPAS. »

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Le Fonds de créances alimentaires entrera en fonction en septembre prochain

La saga déjà longue de la création d’un Fonds des créances alimentaires a connu son épilogue le 23 janvier dernier avec le vote à la chambre de laloi instaurant le Fonds fédéral de recouvrement des créances alimentaires. Publiée au Moniteur le 23 mars dernier, elle entrera en application le 1er septembre 2003. Nousretraçons ici succinctement historique et fonctionnement.

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Le Rallye de l’emploi carolo : deuxième édition

Dans le cadre du 10e anniversaire de la Mirec1, les responsables avaient décidé en 2002 de créer un événement ponctuel important afin de poursuivre etde grandir leur mission de mise à l’emploi de personnes d’un premier niveau de qualification. Baptisée « Rallye de l’emploi », l’édition 2002s’était clôturée par un bilan plus que positif puisque 104 postes vacants avaient été trouvés par les agents de développement et un millier devisiteurs avaient parcouru les stands. Quelque 282 demandeurs d’emploi avaient quant à eux été accueillis par le centre d’évaluation des potentialités,composé d’accompagnants sociaux et psychologues, dont une cinquantaine ne correspondaient pas aux critères des missions régionales (trop qualifiés,gradués…). Cette première action a amené la conclusion de 20 contrats à durée indéterminée, 27 CDD longue durée, 6 intérims, 9 CDDde courte durée et 24 intérims de courte durée. Tenant compte des demandes des entreprises, deux projets en formation alternée ont été lancés :opérateur de production alimentaire (12 personnes sont sous contrat CDI au travers d’un PFI) et agent de gardiennage (15 personnes ont obtenu le brevet « Tobback » d’uncoût de ± 1 000 euros), 9 sont à l’emploi (7 CDI et 2 agents de prévention et de sécurité). Lors du rallye de 2002, les partenaires tels quel’Onem, T’intérim (devenu Trace), le CSEF, le Forem, les syndicats et plusieurs entreprises étaient présents.

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« Coopérative jeunesse » offre des services encadrés par l’AMO Plan J de Tubize

L’an passé, l’AMO (Aide en milieu ouvert) Plan J de Tubize1 avait réalisé « coopérative jeunesse » un projet pilote soutenu par laCommunauté française (CFWB). Celui-ci visait à encadrer des jeunes de moins de 18 ans offrant des services payants pendant leurs vacances. Le cabinet de l’Aide à lajeunesse n’ayant toujours pas donné de réponse par rapport à une reconduction éventuelle, Plan J s’est dégotté d’autres moyens. Le pointavec Geneviève Perreaux, responsable du projet.

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Le Fonds de l’économie sociale et durable sur les fonts baptismaux

Ce n’est plus un secret pour personne, les placements éthiques commencent à avoir le vent en poupe, et, rentabilité oblige, le grand public pointe son nez. Unintérêt qui devrait se renforcer dans les jours qui viennent grâce au lancement d’une union pour le moins originale : pour la première fois en Belgique,l’économie sociale rencontre le marché des capitaux. C’est que depuis le 21 mai, une émission d’obligations de 75 millions d’euros est proposée auxépargnants afin de financer le nouveau fonds de l’économie sociale et durable. L’émission obligataire est garantie par l’État, le gouvernement «souhaitant permettre à un large public d’accéder à des placements éthiques » nous dit le communiqué de presse de la cellule économie sociale ducabinet Vande Lanotte. Ce fonds est né quelques jours avant l’échéance électorale venant rappeler que la déclaration gouvernementale comprenait un tout petitvolet concernant l’incitation fiscale de l’épargne éthique. Les associés fondateurs du Fonds, érigés en société coopérativeà finalité sociale, sont la Société fédérale d’investissement, la Société fédérale de participation et le Fonds departicipation. L’État belge fait apport d’un capital de 2,5 millions d’euros dans le Fonds. Un fonds monté, selon les acteurs du secteur, aveccélérité, efficacité et en concertation avec le terrain par le cabinet Vande Lanotte. Reste que les organismes financiers spécialisés dansl’économie sociale auraient sans doute préféré la mise en place d’incitants fiscaux à leur égard plutôt que celle d’un fonds maiscelui-ci étant là, ils essaieront d’en tirer le meilleur parti puisqu’ils y ont été associés.