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Regard critique · Justice sociale
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Agences-conseil : l’avant-projet de décret en première lecture

Le 15 mai, Serge Kubla, ministre wallon de l’Économie1, a fait approuver par le gouvernement son avant-projet de décret sur les agences-conseil en économiesociale.

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Equal dans les Cefa du Centre : des projets attendent l’ensemble de l’enveloppe financière

Depuis septembre 2002, huit centres d’éducation et de formation en alternance (Cefa) sont engagés dans des projets européens « Equal », centrés surles élèves qui rencontrent le plus de difficultés à s’intégrer dans la démarche de formation à temps partiel en entreprise. Mais lesactivités menées dans ce cadre (avec différents partenaires locaux et en relation avec des homologues espagnols) sont entravées par des problèmes definancement.

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Nouvel outil pour les acteurs de l’insertion socioprofessionnelle : le Passeport cognitif pour l’insertion

Fort d’une expérience acquise depuis 1993, le CPAS de La Louvière a multiplié les projets et les actions en matière d’insertionsocioprofessionnelle1. Jusqu’à l’aboutissement, en 1998, à savoir : la création d’un centre d’Évaluation et de Remédiation (CER)en collaboration avec les EFT Format 21 et l’asbl Cedar2. À l’époque déjà, le CPAS louviérois s’était doté du logicielEval II, qui permettait de tester les aptitudes professionnelles des candidats à la réinsertion3. Les résultats définissaient alors la recherche du profil etl’orientation à donner à la personne testée (soit une formation qualifiante, soit une préformation, soit une mise à l’emploi)4.

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Cefa : des difficultés de mise en œuvre, en attendant une première évaluation

Cela fait maintenant bientôt deux ans que la réforme des centres d’éducation et de formation en alternance (Cefa) a été mise en place. Un de ses pointscentraux consiste dans la distinction de deux formes d’alternance, conformément à ce que prévoyait déjà le décret Mission de 1997, les « articles49 » et les « articles 45 ».

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Un avant-projet de décret pour l’emploi dans le socioculturel

Un avant-projet de décret relatif à l’emploi dans le secteur socioculturel a été approuvé, en deuxième lecture, à la réunion dugouvernement de la Communauté française du 30 avril 2003. Présenté par le ministre en charge de la Culture, Rudy Demotte (PS)1, ce texte constitue l’undes points de l’accord du non-marchand conclu en juin 2000.

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À la rencontre des publics éloignés de la lecture

Deux jours de colloque, les 26 et 27 avril 2003, pour réfléchir et échanger sur des actions entreprises avec des publics qui lisent peu ou pas et sont souvent exclus desprojets de lecture. La question des publics éloignés de la lecture, et donc de la culture, interroge le sens démocratique de nos sociétés, introduit Yvette Lecomte,directrice du Service de la lecture publique du ministère de la Communauté française, organisateur de la rencontre avec le Centre de Lecture publique1. La justicesociale et culturelle se construit dans des politiques culturelles avec des apports transversaux, différenciés, interculturels. Or, 10 à 15 % de la population belge estanalphabète, il existe une corrélation forte entre diplôme, classe sociale et pratique de la lecture, 50 % des élèves de l’enseignement technique etprofessionnel (30 % en général) possèdent moins de dix livres à la maison, seulement 19 % du public fréquentent les bibliothèques, et parmi celui-ci, lamoitié a moins de 18 ans2. Le théâtre attire 10 % du public, et l’opéra 2 %, complète Jean Hurstel, de « Banlieues d’Europe»3. Si nous connaissons les pourquoi, nous restons avec des interrogations sur les comment. Nous avons pourtant raison de continuer à nous battre pour contrer la menaced’une régression politique et sociale, poursuit Jean Hurstel. Les services publics de la lecture devraient être utilisés par tous, insiste Yvette Lecomte. Lesbibliothèques sont plus que des stocks de livres. Elles ont un rôle social à jouer et sont des lieux de vie et de communication. Les bibliothèques ne doivent pas devenir,après l’école, un autre lieu d’exclusion.

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Des organismes culturels bruxellois face au choix d’une communauté

Constatant un écart entre « les réalités bruxelloises » en matière d’enseignement et de culture notamment, et le fonctionnement bicommunautaire desinstitutions belges, plusieurs personnes sensibles à la problématique ont mis au point un manifeste bruxellois. Il s’agit de dénoncer « le dangerd’idéologies qui enrégimentent les gens dans une appartenance et ne se construisent pas sur une base de diversité ». Le fonctionnement bruxellois imposerait auxorganismes comme aux particuliers de « choisir leur communauté ». Le Manifeste est ainsi proposé à la signature d’associations comme departiculiers1. Quelque 600 signatures ont été engrangées. Cependant, le nombre de signataires associatifs ou collectifs reste limité : treize actuellement.Alain Maskens, porte-parole francophone pour le manifeste, met en avant la frilosité de certains qui se trouvent en processus de demande de subvention auprès des autoritéssecouées par le manifeste et souhaitent éviter les risques.

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Saint-Léonard à Liège : l’université étudie l’attractivité du quartier

Sur commande de la Commission européenne, deux chercheuses de l’Université de Liège vont lancer dans le quartier de Saint-Léonard une étude sur « laconservation active d’un quartier périphérique ». Catherine Zwestkoff (politologue) et Christine Ruelle (architecte) ont présenté dernièrement le projetau comité de quartier : sur la base d’une grille d’entretien (logement, déplacements, nuisances, citoyenneté…), une réunion, programmée pour lafin du mois de mai, tentera de cerner les requêtes, les reproches et l’attachement des habitants au quartier. La recherche, lancée parallèlement par la Commission dans huitpays européens, est qualitative, puisque la réunion comptera une dizaine de personnes sur les quelque 12.000 habitants de Saint-Léonard.

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Le Stedenfonds Brussel succède au SIF

Le 30 avril, le collège de la Commission communautaire flamande (VGC – Vlaamse Gemeenschapscommissie) a approuvé le texte relatif au « Stedenfonds Brussel ». Cenouvel outil succède au Sociaal Impulsfonds (SIF), mis sur pied en 1996. L’action du SIF s’inscrivait dans la logique européenne de revitalisation des grandes villes. EnFlandre, l’argent est versé par la Communauté directement aux communes. À Bruxelles, la Communauté octroie l’argent à la VGC qui le redistribue auxassociations actives dans la revitalisation urbaine. Depuis le 1er janvier 2003, le Stedenfonds a donc remplacé le SIF en Flandre. Il fallait prendre une mesure spécifique pourBruxelles. Pour ce faire, la VGC a établi un diagnostic sur Bruxelles en s’inspirant du nouveau PRD (Plan régional de développement).

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Les propriétaires-bailleurs analysent les programmes des partis

En avril, Le Cri, publication du Syndicat national des propriétaires (SNP)1, a adressé un questionnaire aux quatre grands partis francophones concernant leurs intentionsen matière de politique immobilière et de logement pour la prochaine législature. Il le compare aussi avec les réponses de 1999. Le PS est le seul parti à ne pasavoir répondu. Le SNP a donc entrepris de chercher les réponses dans le programme du parti.

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La rénovation de Droixhe peut enfin commencer

Le ministre wallon du Logement Michel Daerden, le bourgmestre de Liège Willy Demeyer, la Maison liégeoise propriétaire du complexe social de Droixhe, la sociétéAtlas gestionnaire des 1.800 appartements et la Société wallonne du logement sont parvenus à un accord pour la requalification du quartier de Droixhe. La convention,signée le 7 mai, débloque le dossier pour la rénovation des 430 appartements du complexe Truffaut-Libération (6 immeubles en front de Meuse), avec un budget de 26,6millions d’euros, un appartement témoin pour fin juillet et lancement des travaux à la fin de l’année. Le chantier, sans déménagement des locataires,sera réalisé avec accompagnement social.

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Manifestation et créationd’une « intersquatt » pour refuser la criminalisation des squatteurs

C’est en février dernier que trois députés CD&V déposèrent une « proposition de loi incriminant le squat d’immeubles et étendantl’incrimination de la violation de domicile ». Du fait, estime Tony Van Parijs (un des auteurs), que « la législation est insuffisante pour pouvoir sanctionner le squatd’immeubles occupés ». Du sécuritaire encore certes, puisque l’argument demeure le climat d’insécurité, les dégâts et autres nuisancesque sont censés provoquer les occupants indésirables. Ce faisant, s’amplifie ainsi la marginalisation hors la loi d’une frange de militants (y compris des artistes) issusd’horizons divers, revendiquant pour la plupart une alternative aux modes de vie et de consommation habituels, ou d’exclus sociaux – réfugiés, chômeurs,sans-papiers, etc.