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Regard critique · Justice sociale
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Flandre : menaces sur les alternatifs du bord de l’Escaut

Le centre Scheld’Apen est en sursis. Le centre s’est créé en 1998 dans la cantine désaffectée du personnel du port, sur un terrain le long de la rive droitede l’Escaut, au Herbouvillekaai (quai d’Herbouville). Il est rapidement devenu un des centres de jeunes les plus fréquentés de la métropole : spectacles en plein air,concerts en tous genres (« du métal au classique… »), théâtre, projection de films, expositions, ateliers pour enfants, tournois de volley-ball : toutétait possible dans cet espace non commercial, en pleine verdure et sans aucune contrainte de voisinage. Dès le début, le terrain où elle était situéeétait destiné à devenir un terrain d’accueil pour gens du voyage par le plan de secteur. Mais les travaux d’aménagement avaient pris du retard et la Villed’Anvers avait rapidement agréé l’asbl Autonoom Centrum Scheld’Apen, gestionnaire du centre. Au fil du temps, tout un petit monde alternatif était venus’installer dans des caravanes, des camionnettes ou des roulottes à côté du centre : beaucoup d’artistes et de musiciens, qui travaillaient dans les ateliers ou lessalles de répétition du centre, ou même en plein air. Au début du mois de mai, tous les « nomades » ont reçu l’ordre de partir. Selon un desfondateurs de Scheld’Apen, ils sont maintenant tous dispersés, les uns repartis vivre en appartement, d’autres partis plus à l’extérieur de la ville, avec leurcaravane, ce qui affecte déjà le bon fonctionnement du centre.

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« Des fils et des mains » et le CPAS de Namur s’associent autour d’un spectacle de marionnettes

Ce 21 mai dernier, sur la place d’Armes à Namur, se produisait dans le cadre du Festival des Arts forains « Namur en mai », un spectacle de marionnettes manipuléespar 11 stagiaires de la compagnie « Des fils et des mains1 » avec sa marionnettiste professionnelle, Corinne Bailleux. Les stagiaires avaient ceci de particulier qu’ilsétaient des usagers du CPAS de Namur2 ayant bénéficié de la subvention accordée en avril 2003 par le ministre de l’Intégration sociale del’époque (Johan Vande Lanotte), pour permettre aux usagers l’accès à la culture (voir AÉ N° 164).

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L’impact social du sport

Une exploration prospective de l’impact social du sport1 vient de paraître. Son but est de sensibiliser à la problématique des relations entre lasociété et le sport. La Fondation Roi Baudouin2, qui en a confié le compte-rendu pratique aux professeurs Marc Cloes (Université de Liège) et John Vincke(université de Gand), définit ce travail comme une phase préparatoire à la décision et à l’action et entend faire office de catalyseur. L’ouvrages’adresse dès lors à tous les acteurs politiques.

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Droit à l’intégration sociale : recours en annulation de l’arrêté royal du 1er mars 2004

La loi du 26 mai 2002 concernant le droit à l’intégration sociale a fait l’objet d’un recours en annulation exercé par la Ligue des droits del’homme1. Diverses dispositions de cette loi ont été annulées par la Cour d’arbitrage, nous vous en avions parlé dans l’Alter Echosn°156.

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Les CPAS wallons démontrent leur efficacité en matière d’insertion socioprofessionnelle, études à l’appui

À la veille des élections régionales, les CPAS wallons1 ont publié leur mémorandum régional et communautaire 20042. De nombreusesthématiques prises en charge par les CPAS y sont détaillées, nous avons choisi de nous attarder sur l’insertion sociale et professionnelle, secteur à propos duqueltrois études viennent d’être publiées.

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Contrôle des travailleurs illégaux : que deviennent-ils une fois arrêtés ?

« Parmi les quelque 2.000 travailleurs étrangers contrôlés en 2003 par le biais d’actions ciblées, il s’est avéré qu’environ un surquatre est occupé sans permis de travail. Les secteurs où l’on trouve la majorité des travailleurs étrangers occupés illégalement par rapport au nombrede personnes contrôlées, sont la construction avec 17,2 %, suivi par l’industrie de la viande avec 12,6 % et la transformation de chiffons avec 12,2 %. » C’est ce quiressort du rapport de l’Inspection sociale et de l’Inspection des lois sociales sur leur collaboration en 2003 en matière de lutte contre la traite des êtres humains. Lesministres compétents, Frank Vandenbroucke (Emploi)1 et Rudy Demotte (Affaires sociales)2, ont annoncé le 5 mai 2004 lors de la présentation de ces chiffresqu’il y aura davantage encore de contrôles dans un avenir proche. L’engagement de 80 inspecteurs sociaux supplémentaires devrait, entre autres, y contribuer.

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Contrôle de la disponibilité des chômeurs : retards fédéraux et complications bruxelloises

La nouvelle politique de contrôle des chômeurs ne démarrera pas en juillet, et vraisemblablement même pas en septembre. On n’a toujours pas d’avis duComité de gestion de l’Onem sur les arrêtés royaux alors que cela fait un mois qu’on le dit imminent… Pas non plus d’avis du Conseil d’Étatsur le projet d’accord de coopération fédéral-Régions sur l’accompagnement. Les 120 inspecteurs (dits « facilitateurs ») supplémentaires neseront recrutés qu’en septembre, puis formés, estimait de façon optimiste le ministre Vandenbroucke, répondant aux questions de la députée verteZoé Genot le 11 mai1.

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Les jardins à vocation sociale. À Liège, la Ferme de la Vache, à Bruxelles, les « Jardins Racines »

Connus et structurés depuis longtemps en France, en Suisse ou au Québec, les projets de jardins sociaux ou solidaires ont à leur tour fleuri ici et là en Belgique etfont aujourd’hui de plus en plus parler d’eux1. Leur objectif est principalement la réintégration sociale ou économique par le jardinage des publics lesplus fragilisés. Certains prennent simplement la forme d’un terrain mis à la disposition des habitants par le CPAS moyennant une petite cotisation annuelle. D’autresaccueillent des chômeurs ou des minimexés en mettant l’accent sur la reconstruction du lien social ou proposent des formations en lien avec le travail de la terre. ÀBruxelles, c’est une paysagiste qui a réinvesti les jardins de maisons de repos avec la participation des résidants. Liège, dans le quartier Pierreuse, le projet de laFerme de la Vache2, opérationnel depuis 1998, concilie quant à lui insertion sociale et citoyenneté en développant un partenariat actif avec le réseauassociatif du quartier. Portrait d’un projet social à actions multiples.

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Le second Forum sur la revitalisation urbaine à Bruxelles fait le point et lance des pistes

À l’initiative du Secrétariat régional au développement urbain1 s’est tenu le 15 mai dernier le « Deuxième Forum bruxellois de larevitalisation urbaine ». Après dix années de contrats de quartier (CQ), le moment était venu de « faire le point sur la revitalisation urbaine à Bruxelles engénéral et sur le fonctionnement de l’outil “contrat de quartier” en particulier », introduisit Luc Maufroy, directeur du SRDU. L’objectif était deréfléchir, ensemble, de formuler des critiques et, sur la base des constats proposés en séance plénière, de poursuivre sur des pistes. Celles-ci,abordées lors de cette « journée prospective », sont déjà poursuivies lors d’ateliers planifiés ce mois de juin (infos sur le site). Ce 15 mai, cesont deux cents acteurs des CQ qui s’étaient ainsi retrouvés pour réfléchir et prospecter les idées à transmettre au futur nouveau gouvernementbruxellois.

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Intérim d’insertion : il existe des alternatives

Dans un précédent numéro d’Alter Échos (n°164), nous avons abordé le dispositif d’intérim d’insertion mis en place par lefédéral et le succès très mitigé que cette mesure rencontre. Or, il existe d’autres dispositifs d’intérim d’insertion en Belgique età l’étranger qui semblent faire leurs preuves. Certains, comme le dispositif d’intérim accompagné de Trace en Wallonie ou les entreprises de travail temporaired’insertion (ETTI) en France existent depuis quelques années déjà. D’autres, comme le projet Equal « Coach intérim » expérimentent depuispeu le partenariat entre les secteurs associatif et privés sur la mise à l’emploi de publics peu qualifiés. Tour d’horizon.

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Titres-services : simplification administrative, intervention fédérale augmentée et mise en garde de la CSC

Le gouvernement fédéral a adopté ce 27 mai une mesure d’assouplissement des titres-services visant une plus grande flexibilisation. Les formalités administrativesont été réduites, et l’intervention financière du gouvernement sera légèrement augmentée. La limite d’utilisation, de 500 heures parutilisateur et par an, a également été supprimée. De son côté, si le syndicat chrétien salue le succès engrangé par les titres-servicesces derniers mois, il met en garde contre les faibles conditions salariales et de travail dans le secteur des titres-services.

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Onbeantwoorde vragen en actiepunten

Dit nummer wil een richting aangeven zodat twee verschillende werelden elkaar beter zouden leren kennen: aan de ene kant de medewerkers van de sociale sector en de socioprofessionele inschakeling,en aan de andere kant de professionele begeleiders en financiers van personen die een eigen activiteit opstarten. De onbeantwoorde vragen en mogelijke actiepunten zijn legio.