Archives : 2006
Le Conseil wallon de l’Économie sociale marchande bientôt réanimé?
Avec chaque automne semblent revenir les doutes sur l’avenir du Conseil wallon de l’économie sociale marchande (Cwesma1), qui constitue un des trois Conseils mixtes du Conseiléconomique et social de la Région wallonne (CESRW). S’y retrouvent en tout vingt-et-un membres, dont dix représentent les interlocuteurs sociaux (syndicats, et employeurs del’économie « traditionnelle ») et dix autres représentent l’économie sociale (uniquement marchande, en théorie). Le tout sous la houlette d’un présidentad interim, Michel de Wasseige, coordinateur de ConcertES, la plate-forme de concertation de l’économie sociale. Peuvent également participer aux débats, sans voixdélibérative, deux universitaires et quatre représentants des ministres wallons.
Le 101e % artistique : aller à la rencontre des habitants
Ce 29 septembre, la Cellule du 101e % artistique de la SLRB (Société du logement de la Région de Bruxelles-Capitale)1 organisait une visite de plusieurssites concernés par le 101e % pour les étudiants en communication graphique de La Cambre. Au menu, étaient entre autres prévus les sites du Merlo (Foyerucclois) et d’Esseghem (Foyer jettois). Carnet de voyage…
Le Plan stratégique transversal II, un an après
Le 30 août 2005, le gouvernement wallon, encore présidé par Jean-Claude Van Cauwenberghe adoptait en deuxième lecture un des nombreux plans globaux quicaractérisent désormais son mode de gouvernance. Un peu particulier, ce « Plan stratégique transversal II », vite rebaptisé PST II, s’appliquait aux politiquesde recherche et de formation. Flanqué d’un PST I consacré à la création d’activités et d’emplois et d’un PST III consacré à la cohésionsociale, ce PST II, sous-titré « Développer les connaissances et les savoir-faire en Wallonie », se distinguait par son caractère mixte : bon nombre des mesures ou« impulsions » qu’il annonçait relevait en effet de politiques croisées ou au moins de partenariats avec la Communauté française. En tant que ministre wallonnede la formation et ministre-présidente de la Communauté française, c’est donc Marie Arena (PS) qui s’en est vu confier le pilotage. Alter Échos a pris rendez-vousavec Noël Scherer, son tout nouveau directeur de cabinet en charge de la formation, en vue de faire le point sur la mise en œuvre du plan1.
T-Event, formations en techniques du spectacle du CPAS de La Louvière
Parallèlement au maraîchage biologique et à l’entretien des jardins, le CPAS de La Louvière1 a développé en 2001 à Bois-du-Luc uneformation en techniques du spectacle. Devenue entreprise de formation par le travail (EFT) reconnue par la Région Wallonne en 2004, T-Event2 s’est spécialiséedans la formation de bénéficiaires du revenu d’intégration et de demandeurs d’emploi, au métier d’aide-régisseur. Outre les opportunités detravail qu’elle propose aux stagiaires, T-Event offre ses services à la population à travers la location et l’installation de matériel mobile d’éclairageet de sonorisation événementiels.
L’Institut du Nouveau Monde de Montréal : un brassage d’idées au service de la société
Durant quatre jours consécutifs en août, environ 500 jeunes Québécois et « internationaux » âgés de 15 à 35 ans se sont penchéssur la rédaction d’un Manifeste citoyen dans le cadre de l’École d’été du Nouveau Monde1. La volonté affichée ? Débattredes enjeux sociopolitiques comme la polarisation fédéralistes-souverainistes au niveau de la province canadienne mais, bien au-delà, proposer en tant que jeunes un modèlede société empreint de justice sociale et de respect des valeurs démocratiques.
Le crédit social accompagné, aussi pour les Bruxellois
Le crédit social, on en a déjà parlé dans ces colonnes1, est une expérience de crédit à la consommation menée en Wallonie parCrédal Plus, depuis septembre 2003. Petite nouveauté, depuis octobre 2005, la Région bruxelloise a rejoint l’expérience2. Premier bilan.
L’habitat rural sous la loupe des femmes de l’ACRF
Ces 18 et 19 septembre, à La Marlagne, à Wépion, l’Action chrétienne rurale des Femmes invitait ses 220 groupes de femmes répartis dans toute la Wallonieà réfléchir, s’informer et échanger sur leur habitat. L’association a également présenté en avant-première les résultatsassez inquiétants de son enquête et elle demande aux pouvoirs publics de prendre des mesures pour le logement des petits et moyens revenus.
Chômage : le chasseur, les tambours et les trompettes
Le ministre de l’Emploi Peter Vanvelthoven (SP.A) a présenté les derniers chiffres émanant de l’Onem en matière d’activation des chômeurs. D’après lui, ilsprouvent l’efficacité du système lancé en juillet 2004. Une appréciation que ne partagent pas les plateformes de défense des chômeurs : selon elles, lesmêmes chiffres témoignent surtout d’une montée des sanctions et des exclusions.
La Région bruxelloise veut connaître ses « vieux » étrangers
Comment vieillit-on à Bruxelles lorsque l’on est d’origine étrangère ? Cette question, les autorités régionales aimeraient la résoudre, mais ce n’est passi facile. Car si l’on sait que sur les 260 000 personnes étrangères que compte Bruxelles, 20 000 ont plus de 65 ans (12 %), une part infime de celles-ci, et non chiffrée,fréquente les homes et autres centres d’accueil et de soin des personnes âgées. C’est précisément ce manque d’informations qu’Évelyne Huytebroeck et PascalSmet, ministres bruxellois en charge de l’Aide aux personnes, entendent combler.
De nouvelles catégories pour une « nouvelle critique sociale »
Fonder une nouvelle critique sociale, telle est, ni plus ni moins, l’ambition du dernier ouvrage collectif publié par la République des idées, un collectifd’universitaires réunis autour de Pierre Rosanvallon1. Dans son introduction écrite avec Thierry Pech, ce dernier soutient que « c’est l’écartentre la réalité vécue et la réalité pensée qui constitue le verrou majeur ». Autrement dit, la réalité résiste aux conceptstraditionnels avec lesquels on l’appréhende. C’est donc principalement un changement de lunettes théoriques que proposent les auteurs afin de faire sauter le verrou. Le butavoué de cette « nouvelle critique sociale » est de mettre au jour de nouvelles frontières « pour qu’à l’écart des complaisancesd’usage les nouvelles lignes de partage entre gagnants et perdants ne puissent plus être ignorées ». En dix articles d’une dizaine de pages, abondammentillustrés de graphiques et de tableaux, sociologues, économistes et historiens s’attellent à la tâche de faire émerger un nouveau visage de lasociété française et à développer des pistes politiques adéquates à ce nouveau visage.
Journalistes précaires : charité bien ordonnée…
Parmi les catégories professionnelles concernées par la précarisation, en voici une nouvelle qui fait entendre sa voix : celle de journalistes, photographes et cameramenindépendants. Organisée (au sein de l’Association des journalistes professionnels – AJP), expérimentée (faire passer une info, c’est le métier de sesmembres) et écoutée (un quatrième pouvoir, ça ne se néglige pas, surtout en période électorale), la corporation des journalistes a les moyens de sesambitions : améliorer la situation pécuniaire et les statuts fiscal et social des journalistes indépendants. Quitte à faire le jeu du marché en souhaitant limiterle nombre de journalistes diplômés chaque année.
Élections communales : les programmes des partis
Les élections communales, c’est pour dans quelques jours. La première quinzaine de septembre a vu tous les partis démocratiques présenter leurs priorités.Si les thèmes peuvent apparaître assez semblables d’un parti à l’autre (la sécurité, la gouvernance, l’emploi…), les propositions qui sontprivilégiées diffèrent évidemment. Bien entendu, celles-ci seront déclinées en fonction des enjeux et des rapports de forces locaux. Petit tour en 7 pointsdes programmes du MR, du PS, du CDH et d’Écolo.