Archives : 2008
Missing : le théâtre-action au défi de la mixité
« Le théâtre est un péché. Parce qu’il nous apprend à discerner le jeu du non-jeu et ça, c’est dangereux pour la cohésion de noscommunautés ! » La tirade tirée de Missing résume l’enjeu de cette pièce de théâtre-action sur la mixité1. Une trentained’habitants de Saint-Josse-ten-Noode ont participé à l’écriture de la pièce, finalement jouée par seulement deux d’entre eux. La mixitéserait-elle interdite aux habitants des quartiers multiculturels ?
Un meilleur aiguillage pour le placement des mineurs ?
Pas assez de places pour les mineurs délinquants ? La ministre Catherine Fonck (CDH) réplique avec la réforme de la Cellule d’information, d’orientation et decoordination (la Cioc). À défaut de créer des places supplémentaires, cette réforme devrait permettre une meilleure orientation des jeunes et rendre lesprocédures plus efficaces.
Des amours prometteuses entre l'alternance et les communes bruxelloises ?
Historiquement lié au secteur privé lorsqu’il s’agit de « placer » des étudiants en stage, l’enseignement en alternance bruxellois est peut-être entrain de vivre une petite révolution copernicienne. En effet, depuis un peu moins d’un an, la plupart des dix-neuf communes de la Région de Bruxelles-Capitale ont commencéà ouvrir leurs portes aux stagiaires en alternance…
Pauvres bailleurs
On pourrait croire à un constat du Syndicat national des propriétaires (SNP), mais il n’en est rien. En Région de Bruxelles-Capitale, des acteurs du social constatent aussiles difficultés financières de certains bailleurs. Ce que révèle aussi, en partie, une étude de l’ULB publiée en 2006.
Agences de développement local : à peine agréées, déjà menacées
Les agences de développement local (ADL) ont longtemps attendu leur cadre légal d’agrément et de financement. Maintenant que celui-ci existe et que la plupart d’entre ellessont agréées, c’est le versement des subventions qui se fait attendre.
Charleroi : tous dans le même bassin scolaire
Un projet pilote instaurant un bassin scolaire pour l’enseignement qualifiant dans la zone du grand Charleroi est actuellement en développement. Ambitieuse, cette initiative a pour desseind’expérimenter la mise en place d’une structure de concertation inter-réseaux et devrait permettre à l’ensemble des établissements scolaires du bassin de mener unepolitique concertée en matière d’offre d’enseignement qualifiant.
Un statut spécifique pour les « cas désespérés » des CPAS ?
C’est l’idée de Monica De Coninck, la présidente du CPAS d’Anvers, mais elle est loin d’être partagée par tous les acteurs de terrain enFlandre.
10 % de logement public partout, et gare aux récalcitrants
Nouvel épisode dans les sanctions pour les communes wallonnes n’ayant pas 10 % de logement public sur leur territoire : une proposition de décret veut instaurer unsystème d’amendes. L’Union des villes et communes de Wallonie (UVCW) met le holà.
Plan logement : acheter au privé pour éviter de construire
En vue d’atteindre les objectifs hypothétiques du Plan logement, la secrétaire d’État bruxelloise en charge du dossier, Françoise Dupuis (PS)1, adécidé d’acheter 500 logements privés en vue de les louer à des ménages à revenu moyen. Volée de bois vert de la part du MR et perplexité parailleurs.
« Milles facettes » pour parler de toutes les drogues, avec tous les jeunes
L’asbl liégeoise Nadja1 a lancé il y a quelques mois un outil participatif pour aider les profs, les animateurs et même les parents à parler des droguesavec les jeunes. En évitant que les adultes ne passent pour des ringards sur le sujet et en s’appuyant d’abord sur l’expérience vécue des jeunes. Des cycles deformations pour accompagner l’outil sont également lancés aux quatre coins de la Communauté française, grâce à un réseau de partenaires.
Les AMO s’attaquent au sexisme ordinaire
Le « Projet genre » est le premier-né des amours complexes d’une dizaine d’AMO bruxelloises réunies en Plate-forme. Une mallette pédagogique àdestination des secteurs éducatif et associatif pour aborder le sexisme chez les jeunes est désormais disponible.
L'Onem bride-t-il le droit à la formation des chômeurs ?
Une instruction administrative de l’Onem prévoit à présent qu’un chômeur en formation dans l’enseignement de promotion sociale peut être dispensé de sesobligations liées à son statut de chômeur à condition de suivre au moins 20 heures (soit 24 périodes) de cours par semaine, alors qu’auparavant 10 heuressuffisaient.