Archives : 2020
Rattraper le retard avant la probable casse
Alors que, durant l’été, les palais de justice sont en sommeil pour cause de vacances judiciaires, certaines audiences se sont tenues en juillet et en août pour rattraper celles qui n’ont pu avoir lieu durant le confinement. Ce fut le cas pour la procédure de règlement collectif de dettes (RCD) dont le but est de trouver des arrangements entre des personnes surendettées (les médiés) et leurs créanciers. Compte rendu d’audience du 8 juillet dernier, sous la présidence de Gauthier Mary, juge au tribunal du travail francophone de Bruxelles.
Au Faubourg Saint-Denis, quel temps de merde, dis !
Au Faubourg Saint-Denis, à Forêt, notre social bistrot continue son exploration des cafés de Bruxelles et bien au-delà. En cette rentrée estampillée « Covid », l’heure n’est pas des plus réjouissantes.
À la folie
#179 À la folie/Waanzin. En septembre et octobre, la folie sera au cœur d’un cycle cinématographique programmé par le Cinéma Nova à Bruxelles.
Accueil social à la ferme : rencontre entre deux mondes
En Wallonie, 150 à 200 fermes accueillent des personnes fragilisées pour des raisons sociales, familiales ou de santé. Objectif: améliorer le bien-être de ces personnes. Si les formules d’accueil social à la ferme varient, la plupart s’articulent autour d’un partenariat tripartite, entre l’agriculteur, le bénéficiaire et la structure sociale ou de santé. Balade au cœur de quelques-unes de ces initiatives wallonnes.
«Nous espérons un maintien de l’effort des États pour ne pas remettre ces personnes à la rue»
La Feantsa et la Fondation Abbé Pierre présentaient ce jeudi 23 juillet leur «5e regard sur le mal-logement en Europe». Les deux organisations se réjouissent des mesures prises dans les différents États pour mettre à l’abri les personnes sans [...]
La confusion des peines
En Europe, vingt administrations pénitentiaires ont libéré plus de 118.000 détenus pour limiter la propagation du Covid-19 aux premiers mois du confinement, indiquait un rapport du Conseil de l’Europe. Le 18 juin, la «vie normale» – c’est le terme de l’administration – a repris son cours…
Priorité à l’école
«Vogliamo tornare a scuola»; «viva la scuola vera». Le 23 mai 2020, sur la Piazza Maggiore à Bologne, les voix des enfants, accompagnés d’enseignants et d’associations de parents, se sont fait entendre afin de réclamer la réouverture des écoles [...]
Travail social et Covid-19: par-delà l’oubli
Les travailleurs sociaux et les bénévoles qui sont restés sur le terrain pendant l’épidémie ont dû lutter contre le stress, la peur, la fatigue. Le déconfinement n’arrange pas toujours les choses pour ces «héros oubliés» du Covid, qui craignent [...]
Jacques Moriau: «Il faut faire remonter au-dessus des agendas des causes au moins aussi dramatiques que le coronavirus»
Pour Jacques Moriau, sociologue chargé de recherches au Conseil bruxellois de coordination sociopolitique, l’épidémie du Covid-19 a engendré des solutions inédites tant dans le champ politique que dans le travail de terrain, et il convient aujourd’hui de s’en saisir pour faire pencher la balance en faveur du social.
Les « héros » du social craignent surtout l’avenir
Les travailleurs sociaux et les bénévoles qui sont restés sur le terrain pendant l’épidémie ont dû lutter contre le stress, la peur, la fatigue. La grande majorité a résisté au virus comme à l’épuisement professionnel. Les digues personnelles ont tenu. Pour le moment, car ce sont le déconfinement et la crise sociale à venir qui pourraient donner le coup de grâce.
Confinement: qui va payer la fracture (numérique)?
Les inégalités numériques se sont fait sentir avec force pendant le confinement, alors même que des services sociaux tentaient de garder le contact avec leurs bénéficiaires par tous les moyens.
En (première) ligne face aux urgences sociales
Depuis le 30 mars, des travailleurs sociaux des services membres de la Fédération des services sociaux (FdSS) ont répondu aux questions de Bruxellois en détresse. Un numéro gratuit (0800/35.243) pour les relayer vers les services adéquats. Ou simplement les rassurer. Un coup de fil utile pour un public à l’existence fragile que la crise a fait basculer – ou plonger davantage dans la précarité. Après deux mois et demi, des «répondantes» nous livrent leurs observations et impressions.