Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale
Social

La Sécu. En insécurité ?

La Sécurité sociale. Elle serait le ciment effrité de notre union nationale, les fondations d’une maison qui, à force d’être rénovée, ressemble à un patchwork de tout ce qui se propose à Batibouw. Elle est pourtant plus efficace qu’Eden Hazard, plus intergénérationnelle qu’Angèle et plus protectrice que JCVD. Mais la Sécurité sociale est inodore et incolore. C’est son drame.

Petite enfance / Jeunesse

L’enfant

Est-ce parce que nous étions si pressés, que tout cela s’est passé par téléphone? Quand ma compagne m’annonça le résultat de son test de grossesse, j’étais perdu au beau milieu de la campagne, en plein reportage sur un sujet vague comme le terrain sur lequel avait lieu notre discussion. Nous étions à l’automne 2015, et des attentats endeuillaient la France. J’étais à la moitié de ma vie, je venais d’en créer une et la mort rôdait.

Santé

La blessure

C’est une petite douleur sournoise qui me fait presque tourner de l’œil à chaque fois qu’elle déchire mon articulation. Après des années de pratique intensive du karaté, mon genou droit crie grâce. Il va falloir que je passe sur le billard. Reste à savoir si je suis en ordre auprès de ma mutuelle. Et combien tout cela va me coûter. Je sens venir le mauvais coup…

Santé

Le handicap

«Élever un enfant, ça coûte un appartement, élever un enfant handicapé, ça coûte une maison!», disait ma maman, qui avait de quoi comparer avec mes trois frères et sœur «ordinaires». Et la Sécu paie une bonne partie de la bicoque.

Emploi/formation

La pension

Nous sommes quatre, sortis ensemble de l’université. Les uns ont été journalistes, les autres, enseignants. Même âge donc, même durée de carrière professionnelle, mais pas le même statut. Et, au final, des montants de pensions qui varient du simple au double. Analyse d’un système d’assurance sociale peu équitable et pas toujours efficace pour assurer la sécurité d’existence des plus âgés.

L'image

Les 36 vues du mont Brusilia

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne laisse pas indifférent. Construit au début des années 1970, le «Brusilia» – situé à Schaerbeek – fut jusqu’il y a peu la tour de logement la plus haute de Bruxelles… et de Belgique. [...]

Migrations

Cachez ce passeur que je ne saurais voir

De Bruxelles à la province de Luxembourg, l’aide aux migrants se structure, le long des autoroutes. Des citoyens hébergeurs s’interrogent. À partir de quel moment l’aide sort-elle de l’humanitaire et se mue-t-elle en coup de main aux passeurs? Ces derniers instrumentalisent-ils l’hébergement? Ces questions devaient être tranchées par le procès des «hébergeurs». Elles ne l’ont pas été. Pour l’instant.

Emploi/formation

Anaïs : lapins, Kleenex et baguette magique

Anaïs De Backer est conseillère de seconde ligne chez Actiris. Dans un bureau paysager déserté, elle reçoit des chercheurs d’emploi qui cherchent aussi leur voie. Entre peur de l’avenir et quête de sens, on lui confie souvent bien plus qu’un CV.

Social

Sébastien Roy: «L’urgence, c’est le premier maillon de l’insertion» 

En mars 2019, Sébastien Roy prenait les rênes du (New) Samusocial. À son arrivée en poste, le nouveau directeur s’engage à restaurer la confiance en améliorant la transparence en matière de gouvernance ainsi que la qualité de l’accueil des personnes hébergées.

Social

Non-recours : une bombe à retardement

La crise sanitaire et sociale risque d’aggraver le non-recours, phénomène par lequel des personnes qui peuvent prétendre à des droits et des services n’en bénéficient pas.

Emploi/formation

La CAPAC sur le fil du rasoir

Avec la crise sanitaire, la CAPAC, la Caisse auxiliaire de paiement des allocations de chômage, a affronté un tsunami de nouvelles demandes, notamment celles liées au chômage temporaire. Ses services ont été rapidement débordés et continuent de l’être, malgré des aménagements pour répondre à l’urgence. Aujourd’hui, le service public se prépare à affronter une autre vague…

Economie

Argent liquide sous pression: l’inclusion financière en danger

Depuis quelques années, l’utilisation du cash se réduit dans notre société. La crise du Covid-19 et la peur du billet contaminé ont eu pour effet d’accélérer la tendance. Un mouvement qui inquiète les défenseurs des espèces mais surtout ceux qui en dépendent, redoutant «l’exclusion financière».