Archives : 2022
Prison Break – Épisode 2
Rendez-vous a été pris devant l’entrée monumentale de la prison de Saint-Gilles un beau matin de juin, sur le trottoir face aux portes du pénitencier, à l’arrêt du bus 54.
Conférences gesticulées : paroles en feu
Ni spectacle de théâtre ni présentation académique, la conférence gesticulée – objet «bâtard», scénique et militant, outil d’éducation populaire politique inventé il y a presque 20 ans – se fraye un chemin en funambule dans les sphères sociales et [...]
La presse dans tous ses débats
Rendez-vous lundi 13 juin à 15h pour un débat radio sur la presse, réalisé et enregistré en direct et en public depuis la Maison de la Presse et de la Communication de Liège, Rue Haute Sauvenière, 19 à 4000 [...]
Mainmise sur le social : la supercherie de l’extrême droite
«Faire barrage à l’extrême droite.» Une nouvelle fois, les Français appelés à se mobiliser dans les urnes sont parvenus, in extremis, à éviter le pire. Mais, à chaque élection présidentielle, depuis quinze ans, le nombre d’électeurs de l’extrême droite [...]
Mineurs en infraction: le tour de la sanction
Poser la question des mineurs en infraction et des moyens d’y répondre, c’est d’abord devoir déchiffrer des acronymes, nombreux dans le secteur de l’Aide à la jeunesse, dont nous vous proposons un copion ci-dessous, préalable nécessaire aux articles qui [...]
Évaluation du «code Madrane»: tableau nuancé d’un secteur contrasté
En 2018, un nouveau décret relatif à l’Aide à la jeunesse voyait le jour. Le «code Madrane», du nom de son ministre compétent de l’époque, Rachid Madrane (PS), avait fait l’objet de critiques de toutes parts, notamment pour son manque de concertation. Le cabinet de sa successeure, Valérie Glatigny (MR), a commandité son évaluation: une recherche d’un an, axée autour de l’écoute, sur le terrain, des acteurs de l’aide à la jeunesse.
« Les juges restent dans la logique de la sanction »
Déjudiciariser. Cela fait trente ans au moins que ce mot est au programme des ministres chargés de l’Aide à la jeunesse. Et pourtant, le placement en IPPJ des mineurs délinquants semble un passage obligé, quasi automatique. Quelles que soient les alternatives mises en place. Pourquoi une telle résistance?
Les IPPJ au cœur d’une guerre de territoires entre juges et administration
La réforme des projets éducatifs des institutions publiques de protection de la jeunesse (IPPJ) a déclenché des réactions outrées de magistrats et d’avocats. L’arrêté du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles renforce le poids de l’administration dans les décisions qui s’appliquent aux mineurs délinquants. Les juges y voient une attaque de leur indépendance. La réforme est partiellement suspendue.
Violence des mineures: sortir d’un impensé
Parmi les mineurs en infraction, les filles sont minoritaires. Faut-il pour autant en conclure qu’elles sont moins violentes et qu’il s’agit d’un épiphénomène? Au contraire, la violence des filles mérite d’être exhumée et pensée dans sa complexité, ses paradoxes et ses nuances pour pouvoir saisir les représentations du féminin (et du masculin) qui l’entourent. Décryptage avec Véronique Le Goaziou, chercheuse associée au Laboratoire méditerranéen de sociologie à Aix-en-Provence et auteure de «Quand la violence se joue au féminin».
«Ce que je voudrais, c’est que les juges se mettent à notre place»
Ces articles ont été écrits par des jeunes lors d’ateliers Scan-R réalisés dans des IPPJ.
Et maintenant?
Et maintenant? C’est la question que s’est posée le photographe liégeois Michel Tonneau, une quinzaine de jours après les inondations dévastatrices de juillet 2021. Il commence alors à parcourir les vallées de la Vesdre et de l’Ourthe, à la [...]
ETA, une bombe à retardement
C’est un secteur qui emploie 1.450 travailleurs et travailleuses en situation de handicap à Bruxelles. Depuis près de trente ans, les entreprises de travail adapté (ETA) sont censées apporter un travail stable, adapté, à ce public fragile. Pourtant, les syndicats tapent aujourd’hui du poing sur la table. D’après eux, certaines ETA bruxelloises négligeraient leurs missions sociales, au profit de la rentabilité économique. Les employeurs, eux, minés par les crises successives, appellent les pouvoirs publics à l’aide…