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Regard critique · Justice sociale

Logement

À Namur, un capteur à la pêche aux proprios

Suite aux résultats concluants du projet de capteur de logement à Charleroi, c’est à la ville de Namur de faire appel à cette fonction un peu particulière.

Suite aux résultats concluants du projet de capteur de logement à Charleroi, c'est à la ville de Namur de faire appel à cette fonction un peu particulière.
À Namur, comme dans la plupart des grandes villes belges, accéder à un logement peut s’avérer compliqué. Parmi les obstacles identifiés, il y a entre autres les loyers trop élevés et le réseau de logements sociaux qui croule sous les demandes (à Namur, le temps d’attente actuel pour un logement social est de deux ans ). À cela viennent s'ajouter les a priori négatifs de certains propriétaires vis-à-vis des publics précarisés
Le Réseau santé Namur et le relais social urbain ont réalisé une analyse de leurs publics respectifs. 30 % des sans-abri vivant en rue rencontrent des troubles psychiatriques sévères. 72 % des personnes qui font appel à un CPAS ou à une aide sociale en général connaissent un état de mal-être mental et 80 % des patients hospitalisés à l’Hôpital neuropsychiatrique Saint-Martin à Namur sont des allocataires sociaux.
Les personnes qui cumulent à la fois précarité financière et problèmes psychologiques ont doublement de la peine à trouver un logement. En outre, à cause du manque de logement, les personnes en recherche restent pour des durées indéterminées dans des institutions prévues pour n’être qu’une solution temporaire et bloquent ainsi des places pour des personnes en situation d’urgence. Suite à ces con...

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À Namur, comme dans la plupart des grandes villes belges, accéder à un logement peut s’avérer compliqué. Parmi les obstacles identifiés, il y a entre autres les loyers trop élevés et le réseau de logements sociaux qui croule sous les demandes (à Namur, le temps d’attente actuel pour un logement social est de deux ans ). À cela viennent s'ajouter les a priori négatifs de certains propriétaires vis-à-vis des publics précarisés
Le Réseau santé Namur et le relais social urbain ont réalisé une analyse de leurs publics respectifs. 30 % des sans-abri vivant en rue rencontrent des troubles psychiatriques sévères. 72 % des personnes qui font appel à un CPAS ou à une aide sociale en général connaissent un état de mal-être mental et 80 % des patients hospitalisés à l’Hôpital neuropsychiatrique Saint-Martin à Namur sont des allocataires sociaux.
Les personnes qui cumulent à la fois précarité financière et problèmes psychologiques ont doublement de la peine à trouver un logement. En outre, à cause du manque de logement, les personnes en recherche restent pour des durées indéterminées dans des institutions prévues pour n’être qu’une solution temporaire et bloquent ainsi des places pour des personnes en situation d’urgence. Suite à ces con...

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