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Regard critique · Justice sociale

Logement

Abbeyfield, quand logement public rime avec habitat groupé

En mars dernier, la première maison Abbeyfield publique a été inaugurée à Perwez. Le projet est novateur pour les pouvoirs publics confrontés au défi de la prise en charge et du logement des seniors. Il l’est tout autant pour ces nouveaux habitants confrontés au difficile art de vivre ensemble. Mais ils abordent l’expérience avec sérénité et confiance.

© Martine Vandemeulebroucke

En mars dernier, la première maison Abbeyfield publique de Wallonie a été inaugurée à Perwez. Le projet est novateur pour les pouvoirs publics confrontés au défi de la prise en charge et du logement des seniors. Il l’est tout autant pour ces nouveaux habitants confrontés au difficile art de vivre ensemble. Mais ils abordent l’expérience avec sérénité et confiance.
Cela sent le neuf. Le lotissement vient de sortir de terre. Le terrain autour de l’immeuble reste encore vague. Bientôt ce sera un jardin avec peut-être un potager collectif. La majorité des appartements sont encore vides mais la salle à manger, la cuisine sont des lieux que l’on sent déjà investis. Pas (encore) de télé mais un ordinateur sur un bureau et une vue imprenable sur les éoliennes de Perwez.
Cela sent le neuf pour Francis, Jacqueline et Michel aussi. Ils se sont rencontrés pour la première fois fin 2014 et cela fait un bon mois qu’ils cohabitent, ou plutôt qu’ils vivent ensemble. En apprenant tout doucement à se connaître les uns les autres, à négocier les règles de vie commune.
Le Blanc Bwès (Bois blanc pour les non-Wallons) est la première maison Abbeyfield publique de Wallonie. Dix appartements de 45 m2, une chambre d’ami, une pièce commune avec cuisine, salon, terrasse. Ils ne sont que trois à habiter les lieux pour le moment mais deux «stagiaires» sont annoncés pour le mois de mai et deux autres en jui...

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Martine Vandemeulebroucke

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