Outre la nécessité d’ouvrir une IPPJ à Bruxelles, Rachid Madrane annonce son intention de créer une « structure » publique pour les jeunes dits « incasables », ces jeunes à la lisière des secteurs de l’aide à la jeunesse, du handicap et de la santé mentale.
Dans le prochain numéro d’Alter Échos, Rachid Madrane répond longuement à nos questions. L’occasion pour le ministre d’en dire un peu plus sur ses priorités pour l’Aide à la jeunesse et les maisons de justice.
Il confirme son intention d’ouvrir une IPPJ à Bruxelles d’ici la fin de la législature.
Cette ouverture viendra-t-elle augmenter le nombre global de places dans ces institutions ? Oui, dans un premier temps, répond le ministre. Mais « à terme », les capacités devront rester « inchangées ». Pour ce faire, les autres IPPJ devront réduire petit à petit leur nombre de places.
Autre annonce d’importance : Rachid Madrane se prononce pour l’ouverture d’une structure publique afin d’accueillir sans condition les jeunes dits « incasables ». « Il faut effectivement mettre en place une institution publique qui accueillerait ces jeunes », a-t-il déclaré.
Avec l’ouverture d’une telle structure, l’idée serait de trouver une solution concrète pour ces mineurs qui cumulent des problématiques – handicap, enfant en danger, problèmes de santé mentale – et ne trouvent pas de solution adaptée car chaque secteur spécialisé se renvoie la balle.
En savoir plus
L’interview en intégralité sera à lire dans notre numéro de la rentrée, où il sera question, entre autres, de prévention, d’engorgement du secteur de l’aide à la jeunesse et de placement familial…. sans oublier, bien sûr, les maisons de justice.