Voilà près de deux ans que le nouveau décret concernant les EFT/OISP – « fusionnés » et rebaptisés Cisp pour centre d'insertion socioprofessionnelle – fait parler de lui. Voté en juillet 2013, le texte posait de nombreuses questions à l'Interfédération des EFT/OISP. Avant qu'une manifestation ne vienne raviver la flamme de la contestation le 13 décembre dernier à Namur. Pourquoi ? Avec quelles conséquences ? Tour de la question avec Éric Mikolajczak, secrétaire général de l'Interfédération.
Alter Échos : Pourquoi avoir organisé cette manifestation ?
Éric Mikolajczak : Après le vote du décret en juillet 2013, nous avons commencé à travailler sur l'arrêté d'exécution avec le cabinet d'André Antoine (NDLR ministre CDH de l'Emploi et de la Formation en Région wallonne). Nous avons eu quelques réunions et des désaccords sont apparus sur certains points. Dont la question du financement.
AE. : Qu'est-ce qui a coincé à ce niveau ?
EM : Les centres sont notamment financés en fonction du nombre d'heures de formation qu'ils prestent. Et il a été prévu dans le nouveau décret, à notre demande, que l'on puisse faire varier le montant de ce financement horaire en fonction d'un certain nombre de paramètres. À titre d'exemple, on doit pouvoir valoriser davantage les formations en milieu carcéral, parce qu'elles prennent plus de temps. Pour donner une heure de formation, il faut trois ou quatre...
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Voilà près de deux ans que le nouveau décret concernant les EFT/OISP – « fusionnés » et rebaptisés Cisp pour centre d'insertion socioprofessionnelle – fait parler de lui. Voté en juillet 2013, le texte posait de nombreuses questions à l'Interfédération des EFT/OISP. Avant qu'une manifestation ne vienne raviver la flamme de la contestation le 13 décembre dernier à Namur. Pourquoi ? Avec quelles conséquences ? Tour de la question avec Éric Mikolajczak, secrétaire général de l'Interfédération.
Alter Échos : Pourquoi avoir organisé cette manifestation ?
Éric Mikolajczak : Après le vote du décret en juillet 2013, nous avons commencé à travailler sur l'arrêté d'exécution avec le cabinet d'André Antoine (NDLR ministre CDH de l'Emploi et de la Formation en Région wallonne). Nous avons eu quelques réunions et des désaccords sont apparus sur certains points. Dont la question du financement.
AE. : Qu'est-ce qui a coincé à ce niveau ?
EM : Les centres sont notamment financés en fonction du nombre d'heures de formation qu'ils prestent. Et il a été prévu dans le nouveau décret, à notre demande, que l'on puisse faire varier le montant de ce financement horaire en fonction d'un certain nombre de paramètres. À titre d'exemple, on doit pouvoir valoriser davantage les formations en milieu carcéral, parce qu'elles prennent plus de temps. Pour donner une heure de formation, il faut trois ou quatre...