En matière de formation et de parcours d’insertion des personnes handicapées, le rapport – de mai 1999 – du groupe de travail «Handicapés» du Conseilsupérieur de l’emploi fait les propositions suivantes. 1
Premièrement, en matière de formation, il faudrait qu’elles soient «résolument ouvertes au marché du travail et évaluées sur cette base».
Elles devraient ensuite «rechercher et multiplier les partenariats avec les opérateurs de formation pour personnes valides» (Forem, ORBEm, Comités subrégionaux pourl’emploi et la formation, etc.), dans une logique de décloisonnement des politiques de formation.
Troisièmement, ces formations devraient s’inscrire «dans un projet personnel de la personne handicapée et tenir compte de ses compétences, de ses motivations et de sesintérêts». Cette dernière proposition est, en fait, un condensé des méthodologies développées par l’université de Mons-Hainaut, et connuessous l’intitulé de «Valorisation des rôles sociaux» (VRS). Elle permettrait d’élaborer une autre grille de compétence que celle généralementappliquée et qui ne se focalise que sur le degré de handicap ou de perte subie suite à un accident.
Enfin, le rapport préconise une plus grande souplesse et un meilleur ciblage des démarches. Qu’elles soient «courtes et faites en fonction des gisements d’emploi et des demandeursspécifiques».
En matière de parcours d’insertion et de suivi, prenant appui sur les développements flamands de services individualisés organisant le travail en commun des différentspartenaires locaux situés sur un même îlot géographique 2, il est proposé, à un niveau global, de «renforcer la gestion coordonnée des parcoursindividuels et d’éviter l’émiettement d’initiatives qui ne seraient ni bien dotées, ni bien coordonnées, ni bien évaluées».
1 «L’emploi en milieu ordinaire de travail et la personne handicapée», CSE, c/o secrétariat général du ministère de l’Emploi et du travail, rue Belliard51-53 à 1040 Bruxelles, tél. : 02/233 40 41, fax : 02/233 44 88.
2 L’université de Gand a évalué – en 1998 – ce dispositif d’insertion et constaté que 139 personnes sur 209 avaient été plus ou moins durablementréinsérées. Autrement dit, 65% de l’objectif défini au départ de cette initiative. A noter que la Communauté germanophone privilégie aussi ce type dedémarche innovante et efficace. Pour info : VFSIPH, Hilde Slembrouck, Sterrekundelaan 30 te 1210 Brussel, tél. : 02/225 84 72, fax : 02/225 84 05, e-mail : hilde.slembrouck@vlago.be
Archives
"Améliorer les formations et les parcours d'insertion des personnes handicapées"
Alter Échos
02-11-1999
Alter Échos n° 62
Alter Échos
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