Suite aux attentats parisiens, l’organisation internationale pour les migrations est inquiète de la «montée de violence à l’encontre des migrants».
L‘organisation internationale pour les migrations est inquiète. Bien sûr, elle condamne les «actes inqualifiables» de la semaine passée. Mais elle appelle au calme face à ce qu’elle considère comme une «montée inquiétante des violences à l’encontre des migrants et de leurs lieux de culte». L’OIM craint une «réaction de panique, de méfiance et de haine».
Malheureusement, les faits semblent donner raison à l’Organisation internationale des migrations. Les médias français ont comptabilisé une quinzaine d’attaques de mosquées entre mercredi 7 janvier et samedi 10 janvier.
Dans un communiqué, l’OIM fait un plaidoyer pour «les migrants qui ne sont pas des envahisseurs ou des intrus. Jeunes, souvent au début de leur vie active, les migrants sont des partenaires vitaux de la population d’origine».
Au passage, cette agence intergouvernementale appuie son inquiétude sur un rapport qu’elle publiera prochainement, intitulé «comment le monde perçoit la migration ?». Dans ce rapport, on découvre que c’est en Europe que les populations sont les plus négatives au sujet de l’immigration. Un constat inquiétant.
On objectera toutefois que parmi les musulmans qui pratiquent leur religion dans les mosquées de France, et donc qui ont subi les récentes attaques, une grande partie est de nationalité française. Le débat sur la violence contre les «migrants» n’est donc peut-être pas pleinement pertinent.