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Arena livre la première mouture de décret sur les cellules de reconversion

Le 23 janvier, le gouvernement wallon a adopté en première lecture l’avant-projet de décret relatif aux plans d’accompagnement des cellules de reconversion. Ilsera ensuite soumis, pour avis, au CESRW (Conseil économique et social de la Région wallonne) et au Comité de gestion de l’Office wallon de la Formation professionnelle et del’Emploi (Forem). Proposé par la ministre de l’Emploi et de la Formation, Marie Arena1, ce texte vise à donner une base légale au système existant età préciser les conditions de mise en œuvre d’un plan d’accompagnement systématique des travailleurs licenciés. D’après le communiqué du cabinet de laministre, « ce plan constitue un dispositif d’urgence ouvrant une opportunité aux travailleurs licenciés collectivement de pouvoir bénéficier de cet outiladapté à leur situation. (…) En fonction du nombre de travailleurs licenciés, le plan permettra soit un accompagnement spécifique et encadré, soit la mise enplace d’une cellule de reconversion, l’un et l’autre cogérés par le Forem et les représentants des travailleurs ». Il s’agit donc de mettre en place undroit nouveau pour les travailleurs.

01-08-2005 Alter Échos n° 135

Le 23 janvier, le gouvernement wallon a adopté en première lecture l’avant-projet de décret relatif aux plans d’accompagnement des cellules de reconversion. Ilsera ensuite soumis, pour avis, au CESRW (Conseil économique et social de la Région wallonne) et au Comité de gestion de l’Office wallon de la Formation professionnelle et del’Emploi (Forem). Proposé par la ministre de l’Emploi et de la Formation, Marie Arena1, ce texte vise à donner une base légale au système existant età préciser les conditions de mise en œuvre d’un plan d’accompagnement systématique des travailleurs licenciés. D’après le communiqué du cabinet de laministre, « ce plan constitue un dispositif d’urgence ouvrant une opportunité aux travailleurs licenciés collectivement de pouvoir bénéficier de cet outiladapté à leur situation. (…) En fonction du nombre de travailleurs licenciés, le plan permettra soit un accompagnement spécifique et encadré, soit la mise enplace d’une cellule de reconversion, l’un et l’autre cogérés par le Forem et les représentants des travailleurs ». Il s’agit donc de mettre en place undroit nouveau pour les travailleurs.

Accompagnement, reconversion et insertion

Le communiqué rappelle les points essentiels des plans d’accompagnement et de reconversion : mesures adéquates d’accompagnement social lors de licenciements collectifs,rapidité de mise en œuvre de ces mesures, offre « de réponses adaptées aux besoins spécifiques en formation et en réadaptation professionnelle destravailleurs touchés par ces licenciements et qui, en général, ont occupé des postes de travail n’ayant pas varié ou évolué pendant de longuesannées ». En termes d’insertion, les résultats sont compris dans une fourchette de 60 à 90 % des travailleurs licenciés. Ces variations s’expliqueraient pardes facteurs « tels que la conjoncture économique, le tissu industriel sous-régional, le secteur concerné, les caractéristiques du public à reclasser».

Pour le cabinet de la ministre, « ces résultats positifs démontrent la pertinence d’un tel dispositif et de la méthodologie partenariale mise en œuvre». D’où la nécessité de pérenniser celui-ci via un décret. « En effet, poursuit le communiqué, à l’heure actuelle, même si lesinterventions sont importantes, tous les travailleurs victimes de fermeture ou de licenciement collectif ne bénéficient pas du même droit ni du même soutien pour la mise enplace d’un dispositif qui se doit pourtant d’être accessible à tous. »

Concernant l’impact budgétaire, la ministre signale que « le financement des plans d’accompagnement et des reconversions se fait au travers d’une allocation allouéeà l’Office (Forem, ndlr) par la Région pour assurer la mise en œuvre et le fonctionnement des plans. Ce financement peut être complété par desinterventions diverses à charge du secteur professionnel, de l’entreprise et d’autres acteurs publics ».

1. Cabinet : rue du Moulin de Meuse 4 à 5000 Namur, tél. : 081 23 47 11, fax : 081 23 47 84, Site web : http://www.marie-arena.be

Baudouin Massart

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