La patronne de l’hôtel Au Brochet à Erstein sera contrainte par la justice de recevoir la première formation d’accompagnants sexuels pour personnes handicapées organisée par l’Appas.
La patronne de l’hôtel aurait rompu le contrat avec l’association par crainte d’être accusée de proxénétisme hôtelier, pratique interdite en France comme nous l’a rappelé l’affaire du Carlton de Lille. L’association Appas, à l’origine de cette formation, aurait « déposé un recours en référé contre la rupture de ce contrat », nous informe un article publié dans Libération, dont elle serait sortie gagnante.
Sur le site de l’Appas, Marcel Nuss, président de l’association estime que « cette victoire juridique n’est qu’une première marche, n’en doutons pas, il y en aura bien d’autres à franchir avant d’arriver au but. »
Pour rappel, Alter Échos avait traité de la question de l’assistance sexuelle dans son fil d’info ainsi que dans l’édition n°397.