Lors de la clôture de la journée de la télémaintenance, Marie Arena1 a mis en évidence les projets et le bilan des centres de compétences en Régionwallonne.
Conçus selon une approche ouverte et multi-fonctionnelle, les centres de compétences représentent un nouveau concept dans le cadre de la formation. Pour mémoire, au milieudes années 90, la démarche visait à développer les centres de formation professionnelle en les complétant par des plates-formes techniques performantesdotées d’équipements modernes. L’accès est large, du demandeur d’emploi aux travailleurs, en passant par les professeurs et étudiants. Il passe par lamise en place d’un partenariat pour chaque centre: entre le Forem, les partenaires sociaux des secteurs professionnels, des centres de recherche et des universités.
Compte tenu du succès rencontré, 2005 devrait voir la mise sur pied d’une vingtaine de centres de compétences répartis dans toute la Wallonie et dans tous lessecteurs d’activités. À ce jour il en existe douzeü CEMI (maintenance industrielle), Technofutur Cepegra (industrie graphique), Technofutur multi-matériaux,Technifutur 3 T.I.C., Wan (aéronautique), Hainaut Logistique, Technocité (T.I.), Wallonie Bois, Liège logistique, Technifutur productique (produc^ique etélectrotechnique), Technifutur Assemblage (méthode d’assemblage), Technifutur T.I.C.
En projet, la construction de centres de compétences dans les domaines de la peinture industrielle et les traitements de surfaces à La Louvière, l’énergie,l’environnement et les procédés industriels à Mons, la construction à Châtelineau et à Grâce-Hollogne, l’agro-alimentaire Formalim àVerviers, des métiers de l’eau à Saint-Nicolas, des métiers de bouche à Villers-le-Bouillet, le Technofutur métal à La Louvière, le Campusautomobile à Spa… Les centres de compétences s’articulent autour de quatre axes principaux: la logique de développement de la région, le partenariat,l’élargissement du champ d’action et l’ouverture à tous.
Lors de son allocution, la ministre a fait part de sa volonté d’aller chercher les demandeurs d’emploi et le public fragilisé « là où ils se trouvent ». Celademande de la créativité afin de les sensibiliser aux potentialités offertes par les centres de compétences et le Forem en général. Et de citer les actionsmenées dans le cadre de l’égalité des chances. Les femmes sont encore sous-représentées dans de nombreux secteurs industriels notamment. Les centres decompétences sont une chance pour le public qui n’a pas pu ou su trouver son chemin dans l’enseignement qualifiant. S’ils travaillent d’ailleurs avec l’enseignement, c’est entre autrespour éviter à la Communauté de devoir dégager les marges budgétaires nécessaires à de tels investissements.
1 Cabinet Arena, rue Moulin de Meuse 4 à 5100 Jambes, tél.: 081 23 47 11.
Archives
"Au CEMI, la ministre Arena fait le projet sur les centres de compétences"
Alter Échos
20-10-2002
Alter Échos n° 128
Alter Échos
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web.
Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus,
notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité,
et pour répondre à notre mission d'éducation permanente.
Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous !
Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)
Sur le même sujet
Les plus consultés
- Violences sexuelles, l’injuste prix
- WhatsApp à l’école: qui a eu cette idée folle?
- Communautés d’énergie,
menacées par les entreprises? - «Derrière les adultes à la rue, il y a des enfants qui trinquent.»
- La livraison de colis, enjeu politique en devenir
- Bouillon de lectures
- Le cancer du poumon,
une maladie de pauvres?