Du cliché qui nous enferme dans nos préjugés au cliché photographique, « Caravane, quand tu nous tiens »1 vise à faire tomber lesbarrières qui nous séparent des habitants permanents des campings.
Photographe du monde, du Kosovo au Bénin, depuis trente ans Philippe Luc imprime son regard sur des réalités quotidiennes. Il vient de mettre la touche finale à troismois de rencontre avec les gens des caravanes vivant de manière permanente dans les campings. Trois mois de rencontres et de mise en confiance, trois mois pour trente mètres declichés.
Une palissade en avant-plan cache en partie le corps de Thierry. Sa main agrippe la haute barrière. Cette prise de vue interpelle. Même s’« il y a autant de gensqu'il y a d'histoires », cette photo illustre une double réalité symptomatique des habitats permanents : « D'un côté, "vivons cachés pourvivre mieux", interprète Philippe Luc. De l'autre, la volonté de faire tomber les barrières. »
L'angle se veut désacralisant. « Je veux montrer qu'ils sont comme tout le monde », explique le photographe. Mais Phillipe Luc ne fait pas fi de laprécarité et de l'exclusion soc...
Au-delà des clichés que l'on a d'eux
Du cliché qui nous enferme dans nos préjugés au cliché photographique, « Caravane, quand tu nous tiens » vise à faire tomber lesbarrières qui nous séparent des habitants permanents des campings.

Valentine Van Vyve
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
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