C’est le quotidien français Le Monde qui l’annonce: le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a confirmé aujourd’hui le retrait du projet de loi sur l’avortement. Ce projet, modifiant la précédente loi adoptée en 2010 par le gouvernement socialiste, proposait de réduire considérablement le droit à avorter en Espagne.
Il ne permettait de recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG) que dans deux cas: le viol, attesté par un dépôt de plainte; ou «un risque durable ou permanent» pour la santé physique ou psychique de la mère, certifié par deux psychiatres. La malformation du fœtus n’était plus considérée comme un motif valable.
Rappelons qu’Alter Échos avait consacré un dossier à la question de l’IVG le 10 mars dernier dans son n°377: «L’IVG en danger?»