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Regard critique · Justice sociale

Social

Bon voisinage autour de la rue d'Aerschot

L’espace P veut faire se rencontrer deux univers que tout oppose en apparence : les prostituées de la Gare du Nord et les populations majoritairement musulmanes qui vivent dans le quartier.

25-01-2013 Alter Échos n° 352

L’espace P veut faire se rencontrer deux univers que tout oppose en apparence : les prostituées de la Gare du Nord et les populations majoritairement musulmanes qui vivent dans le quartier.
« Avant, quand une femme musulmane passait devant une vitrine, elle baissait la tête. Aujourd’hui, on voit des habitantes et des prostituées se dire bonjour », se réjouit Delphine Rigolet, assistante sociale à l’Espace P1 Dans la foulée du contrat de quartier Aerschot-Progrès lancé en 2002, l’Espace P est désigné sur le volet social pour travailler la cohabitation entre les habitants et les prostituées du quartier. L’art et la culture s’imposent rapidement comme un moyen de se faire rencontrer ces univers. Dans une dynamique participative, deux expositions, intitulées « Neon Nord », sont organisées sur le thème de la prostitution. Une bande dessinée est réalisée avec les étudiants de l’école voisine de Sint-Lukas.
Un disque est également enregistré avec les prostituées et les jeunes fréquentant le Cedas, une asbl voisine. « Au début les jeunes ne voulaient pas les rencontrer. Pour eux, les prostituées n’étaient que "des fainéantes", des femmes "qui ne méritent pas le respect". Pourtant, le jour de la première réunion, ils ont été une bonne quinzaine à faire le déplacement. Après avoir écouté l’une de ces femmes raconter son histoire, le leader du groupe s’est levé pour s’excuser publiquement...

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L’espace P veut faire se rencontrer deux univers que tout oppose en apparence : les prostituées de la Gare du Nord et les populations majoritairement musulmanes qui vivent dans le quartier.
« Avant, quand une femme musulmane passait devant une vitrine, elle baissait la tête. Aujourd’hui, on voit des habitantes et des prostituées se dire bonjour », se réjouit Delphine Rigolet, assistante sociale à l’Espace P1 Dans la foulée du contrat de quartier Aerschot-Progrès lancé en 2002, l’Espace P est désigné sur le volet social pour travailler la cohabitation entre les habitants et les prostituées du quartier. L’art et la culture s’imposent rapidement comme un moyen de se faire rencontrer ces univers. Dans une dynamique participative, deux expositions, intitulées « Neon Nord », sont organisées sur le thème de la prostitution. Une bande dessinée est réalisée avec les étudiants de l’école voisine de Sint-Lukas.
Un disque est également enregistré avec les prostituées et les jeunes fréquentant le Cedas, une asbl voisine. « Au début les jeunes ne voulaient pas les rencontrer. Pour eux, les prostituées n’étaient que "des fainéantes", des femmes "qui ne méritent pas le respect". Pourtant, le jour de la première réunion, ils ont été une bonne quinzaine à faire le déplacement. Après avoir écouté l’une de ces femmes raconter son histoire, le leader du groupe s’est levé pour s’excuser publiquement...

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Sandrine Warsztacki

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