À Bruxelles, c’est tout le secteur toxicomanie qui s’inquiète de son avenir. Le fonds assuétude, auparavant fédéral, a été régionalisé il y a peu. Ses compétences devraient être réparties entre la Cocom et la Cocof (tabac d’un côté et drogues de l’autre), mais le flou persiste.
«Depuis l’été dernier, on alerte les cabinets compétents, explique Sébastien Alexandre, directeur de la Fédito Bruxelles. Mais on n’a pas de nouvelles.»
En son temps le secteur avait été rassuré sur le fait que les projets menés en 2014 seraient reconduits en 2015, le temps que le fonds se réorganise et que de nouveaux appels à projets soient lancés (manière dont le fonds fonctionne traditionnellement). Mais ces informations, alors communiquées oralement, n’ont jamais été confirmées.
«Ces projets se retrouvent sans aucune garantie, des employés sont aujourd’hui sous préavis, des asbl sont menacées. C’est tout le secteur qui peut perdre des pièces», s’inquiète Sébastien Alexandre. Avec, en cascade, des répercussions sur les usagers…