La police suisse a trouvé une méthode imparable pour réduire le stress des personnes arrêtées… peindre les murs des cellules en rose !
« Des études montrent que ça réduit réellement l’agressivité et permet d’éviter que les personnes ne se blessent par des actes violents à l’intérieur de leur cellule », assure le commandant Frédéric Shaer dans un reportage réalisé par RTS sur l’inauguration d’un nouveau commissariat à l’ouest de Lausanne. Encore a-t-il fallu opérer un choix entre plusieurs teintes de roses, poursuit le journaliste pince-sans-rire. « Nous avons choisi la plus esthétique », confie l’officier avec tout le sérieux du monde. La petite histoire ne dit pas si la police suisse a prévu d’assortir la tenue de ses agents…
Avant les vacances, Alter Échos consacrait son dossier au Master Plan Prison qui prévoit la construction de 15 nouvelles prisons (dont six remplacent d’anciens établissements) pour s’attaquer au problème récurrent de la surpopulation carcérale en Belgique. Des prisons plus spacieuses, lumineuses, parfois agrémentées d’œuvres d’art…. Si notre administration pénitentiaire n’a pas osé le lilas ou le fushia pour calmer les détenus, la Régie des bâtiments a toutefois démontré un certain lyrisme lors de l’inauguration de la prison de Marche, comparant l’architecture des lieux à une fleur dont le bâtiment central serait la tige et les cellules les boutons… (Lire Il ne suffit pas de changer les mots pour changer les maux).
Bien sûr, on ne peut que se réjouir de voir les détenus bénéficier d’un environnement moins anxiogène. Mais il faudra plus qu’une couche de peinture, quelle que soit la couleur, pour repenser la question de l’enfermement…