Le nombre de régularisations pour raison humanitaire est en chute libre. Selon des chiffres livrés par le secrétaire d’Etat N-VA Theo Francken à nos confrères du Standaard, en 2014, à peine 680 personnes ont bénéficié d’un titre de séjour en Belgique pour ce motif. C’est nettement moins que les années précédentes. En 2013, ce nombre atteignait 2.973, contre 6.058 en 2011. Les chiffres 2014 de l’Office des étrangers ne sont toutefois pas encore complets. Ils peuvent varier en fonction du nombre de régularisations pour raison médicale.
Les cas médicaux et « humanitaires » restant toutefois minoritaires face aux étudiants étrangers ou au regroupement familial. Pour le secrétaire d’État en charge de l’Asile et la Migration, Theo Francken (N-VA), « il n’est plus question de campagnes de régularisations collectives comme ce fut le cas en 1999 et en 2009 », rapporte De Standaard mercredi.
Obtention de garanties
Malgré l’accord de gouvernement, qui stipule clairement qu’il n’y aura pas de régularisation collective sous cette législature, les sans–papiers ont multiplié les actions (manifestations, occupations, grève de la faim, marches,…) ces dernières semaines. Jeudi 8 janvier, après une manifestation ayant rassemblé 200 sans-papiers devant le cabinet du secrétaire d’État Theo Francken, une délégation du Front d’Actions des Migrants (Groupe 2009, VSP, Ebola, groupe des Afghans) a pu rencontrer Freddy Roosemont, l’actuel directeur de l’Office des Étrangers. Les sans-papiers ont obtenu la garantie d’une régularisation s’ils réussissaient à obtenir un contrat de travail dans les secteurs en pénurie.