Ça y est. Après six années de tractations, de manifestations et de négociations avec deux ministres – André Antoine (CDH) puis Éliane Tillieux (PS) –, le secteur des EFT/OISP – on dit aujourd’hui CISP, pour centres d’insertion socioprofessionnelle – tient enfin son décret et son arrêté, entrés en vigueur depuis le 1er janvier 2017. L’occasion de faire le point avec Eric Mikolajczak, secrétaire général de l’Interfédé CISP.
Alter Échos: Six ans, c’est long, presque un record. Vous êtes soulagé?
Eric Mikolajczak: Oh oui. On a commencé à négocier avec André Antoine en 2011, c’est long effectivement. Mais on avait déjà connu ça avec le décret EFT/OISP de 2004, que nous avions commencé à négocier en 1999 et qui était entré en application en 2008...
AÉ: Il n’y a donc eu que trois ans de répit entre les deux textes.
EM: Oui, en 2011 c’était reparti. On avait à peine eu le temps de digérer le premier décret, qui a fait ses maladies de jeunesse. André Antoine s’est engouffré dans la brèche en disant que notre secteur coûtait cher et qu’il fallait couper les branches qui dépassaient...
On a désormais un partenaire, le Forem, qui sera aussi payeur et contrôleur.
AÉ: C’est vrai que ça a parfois été tendu avec André Antoine.
EM: André Antoine est un homme qui connaît très bien ses dossiers. Mais nous avions des divergences de vues, notamment concernant le financement, mais aussi la philosoph...
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Ça y est. Après six années de tractations, de manifestations et de négociations avec deux ministres – André Antoine (CDH) puis Éliane Tillieux (PS) –, le secteur des EFT/OISP – on dit aujourd’hui CISP, pour centres d’insertion socioprofessionnelle – tient enfin son décret et son arrêté, entrés en vigueur depuis le 1er janvier 2017. L’occasion de faire le point avec Eric Mikolajczak, secrétaire général de l’Interfédé CISP.
Alter Échos: Six ans, c’est long, presque un record. Vous êtes soulagé?
Eric Mikolajczak: Oh oui. On a commencé à négocier avec André Antoine en 2011, c’est long effectivement. Mais on avait déjà connu ça avec le décret EFT/OISP de 2004, que nous avions commencé à négocier en 1999 et qui était entré en application en 2008...
AÉ: Il n’y a donc eu que trois ans de répit entre les deux textes.
EM: Oui, en 2011 c’était reparti. On avait à peine eu le temps de digérer le premier décret, qui a fait ses maladies de jeunesse. André Antoine s’est engouffré dans la brèche en disant que notre secteur coûtait cher et qu’il fallait couper les branches qui dépassaient...
On a désormais un partenaire, le Forem, qui sera aussi payeur et contrôleur.
AÉ: C’est vrai que ça a parfois été tendu avec André Antoine.
EM: André Antoine est un homme qui connaît très bien ses dossiers. Mais nous avions des divergences de vues, notamment concernant le financement, mais aussi la philosoph...