Les cellules locales d'accompagnement scolaire (Clas) et le dispositif d'accrochage scolaire (Das) œuvrent à l'accrochage des jeunes élèves bruxellois. Quel est le travail concret de ces dispositifs financés par la région ?
Face au décrochage scolaire, les communes bruxelloises, ainsi que la Région, jouent un rôle de prévention. A Ixelles, la Cellule locale d'accompagnement scolaire (Clas)1 est composée de six personnes, dont la plupart se coltinent chaque jour la réalité de terrain. Vincent Berhin en fait partie. Il lui arrive de « prendre son balluchon » et de parcourir les rues de Bruxelles à la recherche d'un élève qui aurait disparu de l'école. Un numéro de téléphone ou une adresse en poche, il tente de nouer le contact. « Face à des jeunes sur la défensive, je crée la surprise, c'est ma force », dit-il, et d'ajouter « c'est à ce moment-là que je les accroche ». Une approche simple, en douceur : « Je leur dis, “on ne se connaît pas, je travaille pour la Commune, l'école m'a appelé car elle est inquiète pour ta scolarité. Est-ce que tu peux me rencontrer, juste cinq minutes pour voir ce que je peux répondre à l'école”. » Une première rencontre qui se déroule parfois dans des lieux insolites : un parc, un banc public, une cage d'escalier ou au coin de la rue.
L'absentéisme : quelques données chiffréesL'absentéisme, vu de loin, ne fait pas de ravages. En 2010-2011, l'adminis...
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Les cellules locales d'accompagnement scolaire (Clas) et le dispositif d'accrochage scolaire (Das) œuvrent à l'accrochage des jeunes élèves bruxellois. Quel est le travail concret de ces dispositifs financés par la région ?
Face au décrochage scolaire, les communes bruxelloises, ainsi que la Région, jouent un rôle de prévention. A Ixelles, la Cellule locale d'accompagnement scolaire (Clas)1 est composée de six personnes, dont la plupart se coltinent chaque jour la réalité de terrain. Vincent Berhin en fait partie. Il lui arrive de « prendre son balluchon » et de parcourir les rues de Bruxelles à la recherche d'un élève qui aurait disparu de l'école. Un numéro de téléphone ou une adresse en poche, il tente de nouer le contact. « Face à des jeunes sur la défensive, je crée la surprise, c'est ma force », dit-il, et d'ajouter « c'est à ce moment-là que je les accroche ». Une approche simple, en douceur : « Je leur dis, “on ne se connaît pas, je travaille pour la Commune, l'école m'a appelé car elle est inquiète pour ta scolarité. Est-ce que tu peux me rencontrer, juste cinq minutes pour voir ce que je peux répondre à l'école”. » Une première rencontre qui se déroule parfois dans des lieux insolites : un parc, un banc public, une cage d'escalier ou au coin de la rue.
L'absentéisme : quelques données chiffréesL'absentéisme, vu de loin, ne fait pas de ravages. En 2010-2011, l'adminis...