Vous le lirez en long et en large dans les prochaines semaines: la COP 21 charrie beaucoup d’espoir. La conférence internationale qui installe ses quartiers (non durables) à Paris doit lancer l’effort mondial visant à réduire les gaz à effets de serre. La Belgique, elle, a réussi à se mettre d’accord sur des objectifs chiffrés entre les… quatre ministres en charge de l’enjeu «Climat». À quel prix? Évitera-t-on l’alourdissement de la facture sociale (singulièrement énergétique) sous le poids des mesures «Climat»? («Bruxelles: le plan ‘Climat’ sera-t-il social?» et «Un plan wallon musclé pour brider l’effort énergétique des plus démunis»).
Le climat, mécanique fine, croise tous les enjeux environnementaux et sociaux. Travailler sur la durabilité de la cité peut faire perdre de vue les questions de genre («La ville durable est-elle sexiste?»). Quant aux dégradations de l’environnement, que celui-ci soit extérieur ou intérieur, elles affectent plus directement les personnes précarisées («Pauvre environnement»).
Comment réconcilier justice sociale et lutte contre le changement climatique? Collectiviser la responsabilité des choix posés est peut-être un début de solution («Coopérer pour une énergie durable et citoyenne»).