Vous voulez donner un coup d’accélérateur à votre carrière, mieux gérer votre temps, soutenir la réussite scolaire de vos enfants, sauver votre couple ou ranger votre placard? Trouvez un coach!
Le coaching investit tous les domaines de notre existence, comme on a pu le constater au salon Planet Zen (lire «Coaching mode d’emploi»), où l’on croise des coachs qui officient dans le désert marocain ou… en prison.
Le coach désigne communément l’entraîneur de sport. Mais, depuis la fin du XXe siècle, son acception s’est élargie: il désigne aujourd’hui une personne qui accompagne une autre dans la réalisation de ses objectifs de tous ordres. Une pratique venue tout droit des États-Unis.
La profession n’est pas réglementée. Tout le monde peut s’autoproclamer coach (lire «Coache qui veut»). Et en parcourant leurs CV, on a l’impression que pour nombre d’entre eux, la reconversion s’est opérée après des «burn-out». On en a rencontré l’un d’eux (lire «Coachs: tous des ex-«burn-outés»?).
Si le coaching est souvent associé au monde économique et au domaine du développement personnel, il s’invite aussi dans le monde associatif (lire «Mardi matin, la transformation pour horizon»). Autre champ d’action moins connu: les services publics de l’emploi où le «jobcoaching» est partiellement délégué à des sociétés d’intérim (lire «Jobcoaching, une opportunité commerciale?»).
Le coaching est pour ceux qui le pratiquent une occasion de se recentrer sur soi. D’aller mieux, d’avancer et d’atteindre ses objectifs. De l’avis de certains coachs, ils remettent l’écoute ou l’empathie au centre des existences, à l’heure où les impératifs économiques dominent nos vies. Argument balayé par des détracteurs pour qui le coaching s’inscrit dans l’idéologie managériale transformant chacun en «gestionnaire de sa vie». Le succès du coaching scolaire reflète aussi les dysfonctionnements d’un système scolaire incapable de fournir gratuitement ce que le coaching offre contre rémunération (lire «Coaching scolaire, la clef de la réussite?»).
Vu comme ça en tout cas, le coaching a encore de beaux jours devant lui…