Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale
©iweps

En Wallonie, le PIB n’est plus le seul maître à bord : la Région vient de se doter de nouveaux indicateurs permettant d’évaluer la situation sociale et environnementale. Purement économique, le PIB ne dit en effet rien du bien-être d’une population, des inégalités ou des externalités négatives engendrées par certaines activités, comme la pollution. L’Institut wallon de l’évaluation, la prospective et la statistique (Iweps) a été mandaté par le précédent gouvernement wallon pour calculer ces nouveaux indicateurs. Entretien avec Isabelle Reginster, Christine Ruyters et Sébastien Brunet, respectivement codirectrices du projet et administrateur général de l’Iweps.
Alter Échos : Pourquoi élaborer des indicateurs complémentaires au PIB?
Iweps : L’idée est de multiplier les boussoles. Les partenaires sociaux, plusieurs associations, des experts académiques et les décideurs politiques s’accordent en effet pour dire qu’à côté du PIB, qui mesure l’évolution de la production économique, il faut développer des indicateurs complémentaires permettant d’en savoir plus sur les progrès sociaux et environnementaux d’une société, d’un pays, d’une région. Des initiatives se sont multipliées à différents niveaux, international, national, régional ou même local, prises soit par des institutions comme l’OCDE, le PNUD, soit par des États, soit par la société civile. À l’Iweps, nous avons analysé 51 ex...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Aller plus loin

En Wallonie, le PIB n’est plus le seul maître à bord : la Région vient de se doter de nouveaux indicateurs permettant d’évaluer la situation sociale et environnementale. Purement économique, le PIB ne dit en effet rien du bien-être d’une population, des inégalités ou des externalités négatives engendrées par certaines activités, comme la pollution. L’Institut wallon de l’évaluation, la prospective et la statistique (Iweps) a été mandaté par le précédent gouvernement wallon pour calculer ces nouveaux indicateurs. Entretien avec Isabelle Reginster, Christine Ruyters et Sébastien Brunet, respectivement codirectrices du projet et administrateur général de l’Iweps.
Alter Échos : Pourquoi élaborer des indicateurs complémentaires au PIB?
Iweps : L’idée est de multiplier les boussoles. Les partenaires sociaux, plusieurs associations, des experts académiques et les décideurs politiques s’accordent en effet pour dire qu’à côté du PIB, qui mesure l’évolution de la production économique, il faut développer des indicateurs complémentaires permettant d’en savoir plus sur les progrès sociaux et environnementaux d’une société, d’un pays, d’une région. Des initiatives se sont multipliées à différents niveaux, international, national, régional ou même local, prises soit par des institutions comme l’OCDE, le PNUD, soit par des États, soit par la société civile. À l’Iweps, nous avons analysé 51 ex...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Amélie Mouton

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)