Dans la nuit du 19 novembre dernier, entre 23 heures et minuit, pour la première fois en Belgique, quelque 145 travailleurs sociaux se sont mobilisés pour comptabiliser celles etceux qui, à ce moment précis, ne disposaient pas d’un logement personnel.
On s’en doute, un tel dénombrement ne s’improvise pas. S’il est relativement aisé de comptabiliser les gens qui vivent dans des maisons d’accueil ou qui fontappel à l’abri d’urgence, il n’en va pas de même pour ceux qui vivent à la rue. « Nous avons d’abord examiné les initiatives similairesà l’étranger, raconte Anne Herscovici, directrice de la Strada, le centre d’appui au secteur bruxellois d’aide aux sans-abri1 chargé du recensement.Le projet a été ensuite présenté à tous les acteurs du secteur et aux sans-abri eux-mêmes, à travers notamment les espaces de parole. Nous n’imaginionspas réaliser ce travail sans prendre en compte leurs réactions, sans pouvoir nous appuyer sur leurs connaissances. On a rassemblé pas mal d’info, sur les endroits oùles sans-abri passent la nuit, on a cartographié tout cela. On a ensuite réalisé une division des zones à couvrir dans la Région. »
Concertation et respect
« Vu l’intérêt suscité par la démarche dans le secteur, poursuit Anne Herscovici, nous avons assez vite fait le pari de réaliser le recensementlui-même avec les travailleurs du secteur et les sans-abri plutôt qu’avec des enquêteurs ne connaissant pas la problématique. Leur mobilisation a étéformidable. »
C’est ainsi que 145 personnes, réparties en équipes, ont sillonné les rues de Bruxelles durant la nuit du 19 novembre. « Le dénombrement s’estdéroulé de la manière la plus respectueuse possible pour les sans-abri, explique la directrice de la Strada. Nous avions envie d’en savoir plus sur la présence des femmesà la rue mais cela ne pouvait en aucun cas justifier de réveiller les personnes. Sous une couverture ou un carton, ce n’est en effet pas facile à déterminer.C’est ainsi que parmi les chiffres récoltés pour les personnes à la rue, à côté des catégories « femmes », « hommes » et « mineurs », il existe lacatégorie « autres »… Inutile de dire que nous n’avons pas demandé aux sans-abri s’ils avaient des papiers, les sans-papiers sont donc inclus dans nos chiffres.
Si le risque de double comptage est très réduit, l’exercice a bien sûr ses limites, il s’agit d’une photo instantanée. Elle aurait étédifférente à une autre heure, un autre moment du mois, une autre saison, etc. Les sans-abri ne dorment pas toujours à l’extérieur : un soir en abri de nuit, unautre chez des connaissances, le lendemain à la rue, en fonction des possibles. « Par ailleurs, ajoute Anne Herscovici, il y a aussi un risque de sous-estimation puisqu’il existesans doute des lieux inconnus des informateurs. Les personnes vivant dans des taudis, des caves, parkings d’immeuble, chambres au-dessus des cafés ou autres marchands de sommeiln’ont pas été comptabilisées, de même que les personnes hébergées chez des connaissances.
Au delà de la récolte pure des chiffres, le dénombrement aura aussi permis de mettre en lien des acteurs de différents services dépendant de tutellesdifférentes et des acteurs d’autres secteurs tels que la Croix-Rouge, la Stib, le secteur de la santé mentale, Interparking, etc.2
Les chiffres
Le recensement visait les gens à la rue, en abri de nuit, les squatteurs. Les maisons d’accueil et les services d’habitat accompagné3 ontégalement communiqué leurs chiffres. Le constat est éloquent pour ne pas dire accablant : 767 sans-abri et 1004 sans-domicile ! Si on détaille : 262 personnes ont ainsidormi à la rue cette nuit-là, dans le Pentagone pour la plupart. Ils étaient une majorité d’hommes (196) pour 24 femmes et 2 mineurs, 40 « autres » dontle sexe n’a pas été précisé. Les squatteurs étaient 276 dont 216 dans le cadre « d’occupations négociées ». 212personnes se trouvaient en abri d’urgence et 1004 personnes étaient hébergées dans des maisons d’accueil (839) ou des structures non agréées (165). Enoutre, 995 personnes étaient suivies par un service d’habitat accompagné.
« C’est un premier dénombrement qui permet d’obtenir une mesure plus précise et plus objective du « sans-abrisme » dans la Région », a commenté PascalSmet (SP.A), ministre en charge de l’Aide aux personnes4.
Et il faut ici tordre le cou à une idée reçue : le sans-abrisme ne concerne pas uniquement les personnes vivant à la rue. Il s’agit aussi de personnes quin’ont pas de domicile fixe propre. La Feantsa, la Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri, distingue ainsi quatre grandescatégories : les personnes qui vivent à la rue, les personnes sans logement, les personnes en logement précaire et les personnes en logement inadéquat. La Stradas’est quant à elle limitée aux deux premières catégories, à savoir les personnes vivant à la rue ou hébergées en abri d’urgence etles personnes hébergées en maison d’accueil. « Distinguer les sans-abri des sans-domicile est important, insiste Anne Herscovici, directrice de la Strada. Un point commun :l’absence de logement personnel stable, mais des histoires et des profils différents qui appellent des réponses diversifiées. Pour les uns, une question de revenus etd’accès au logement ; pour les autres, une question de statut de séjour ; pour d’autres encore, une question de santé, avec des besoins d’accompagnement dans un logement, etc.»
Compter pour être mieux pris en compte
« Ce dénombrement offre un point de départ pour ce qui pourrait devenir un baromètre social, un outil d’évaluation des politiques sociales, expliqueÉvelyne Huytebroeck (Écolo), ministre également en charge de l’aide aux personnes5. Cela moyennant, bien sûr, un approfondissement qualitatif desdonnées enregistrées : établir le profil des personnes, savoir pourquoi elles vivent en rue, etc. Ce qui implique que cette démarche va être la premièred’une longue série. »
Outre le baromètre qu’il constitue au niveau bruxellois, le recensement correspond également à une demande de construction de données statistiques au niveaueuropéen. Il est en effet prévu, d’ici 2011, d’organiser des recensements de la population et de son mode d’habitation dans tous les pays membres. Les informationscollectées doivent inclure notamment les p
ersonnes qui n’ont pas de lieu habituel de résidence telles que les personnes sans domicile ou celles qui passent d’unhébergement temporaire à un autre ou encore des personnes vivant dans des hébergements collectifs.
Parmi les pistes de réflexion qui pourront, entre autres, être entamées à la suite de ce recensement, Anne Herscovici en pointe deux : « l’importance dessquats. On le voit via les chiffres recueillis : 276 personnes. Dans sa forme négociée, il s’agit d’une forme d’habitat solidaire qui pourrait êtreexpérimentée de manière plus large. L’expérience du n° 123, rue Royale à Bruxelles (cf. Alter Échos n° 243) est à cetégard très intéressante. Autre piste, celle des maisons d’accueil (165 personnes) non agréées. Il serait intéressant de se pencher sur lamanière dont elles fonctionnent, de se demander s’il serait possible de définir, par exemple, un seuil d’agrément minimal. »
Les places d’urgence ne sont pas la solution
Et à ceux qui seraient tentés de dire qu’il suffit d’ouvrir des places d’urgence en plus pour répondre au résultat du dénombrement, Laurent VanHoorebeeke, directeur adjoint du Centre d’appui oppose quelques arguments de poids : « les personnes à la rue, dans leur grande majorité, désirent un logement et non uneplace d’hébergement dans un centre d’urgence ou une maison d’accueil. Ceci ne veut pas dire pour autant qu’il suffit de logements pour résoudre leproblème, mais un accompagnement lié à l’accès au logement est pour de nombreux usagers préférable et plus facilement acceptable qu’une place encentre. Il existe des pistes concrètes et pas plus chères que les places en urgence : renforcer l’habitat accompagné, permettre et favoriser les formes d’habitatsolidaire, des places dans des « pensions » pourraient permettre une certaine stabilisation si un accompagnement ambulatoire était proposé par ailleurs. L’aide d’urgence, ycompris l’hébergement, a intérêt à être aussi brève que possible. Ce n’est pas tant le nombre de places qui doit être augmenté que laqualité de l’intervention. »
Les flux dans les maisons d’accueil, qu’ils soient entrants ou sortants, sont aussi pointés du doigt. La difficulté de trouver du logement accessible pour les genshébergés en maison d’accueil est un obstacle majeur à leur sortie et occupe de plus en plus le temps des travailleurs sociaux qui n’ont eux-même pas prise sur lesprix de l’immobilier. Les lieux d’hébergement ne se vident pas suffisamment vite eu égard aux besoins et compétences des personnes accueillies et cela crée un engorgement,un peu comme celui que connaissent actuellement les demandeurs d’asile dans les centres d’accueil. Quant aux flux entrants, les propositions mises en avant par la Strada sont nombreuses :éviter les expulsions locatives, mieux préparer et accompagner les sorties de prison, d’institutions psychiatriques, renforcer les politiques de prévention dusurendettement, de lutte contre les violences conjugales, etc. L’absence de traitement de la question des sans-papiers au niveau fédéral est également mise en exergue.
« Les besoins ne sont pas dans les places d’urgence à Bruxelles, suggère la directrice de la Strada, mais dans des places stables pour accueillir des personnes auxprofils spécifiques : par ex. des personnes souffrant d’un Korzakov6 et d’autres personnes vieillies prématurément et qui ne trouvent d’accueil ni enhôpital psychiatrique, ni en maisons de repos. »
Un constat partagé par Évelyne Huytebroeck : « l’argent octroyé est aujourd’hui suffisant pour faire vivre les associations et maintenir les placesd’accueil. Pour nous, créer des nouvelles places, ce n’est pas résoudre la problématique. Il est primordial que l’accent soit davantage mis sur des politiquesde prévention et d’accompagnement sur le long terme, ce qui renvoie indubitablement à la question de « l’après-urgence » et donc du logement et du logementaccompagné. »
Reste aussi que, parmi les 262 personnes à la rue le 19 novembre, un certain nombre de personnes ne peuvent entrer dans les abris d’urgence parce que leur chien n’est pas lebienvenu, parce qu’ils ont envie de boire, parce qu’il n’est pas possible de rester en couple, que les dortoirs sont insécurisants et manquent totalementd’intimité, etc. Il y a aussi ceux que certains services d’intervention qui font de l’urgence sociale qualifient de « chroniques », «irrécupérables » et « récalcitrants » à tout « sauvetage ». « Cela alors que la question prioritaire pour ces sans-abri estd’être vus et entendus, explique Antoin Galle, travailleur chez Diogenes, dans une carte blanche publiée dans De Morgen7, ce 9 février. Et ça peutseulement se faire si tu prends du temps, si tu veux écouter sans accabler de conseils la personne sans-abri, sans uniformes et journalistes en train de photographier. » Et de citerPatrick De Clerck, le célèbre anthropologue des sans-abri : « Derrière ce pseudo-souci de sauver les gens en danger, il y a une volonté profonde denormalisation. »
La strada
Le dénombrement a été réalisé par l’asbl La Strada, créée en 2007 par le Collège réuni de la Commission communautaire commune(cf. Alter Échos n° 232). La Strada est opérationnelle depuis 2008. « La Strada est un outil d’aide à la décision politique, explique ÉvelyneHuytebroeck. Elle constitue aussi un soutien pour la création d’un réseau entre les acteurs sociaux pour le développement de projets et d’idées innovantes. LaStrada a également une fonction d’observatoire. C’est dans ce cadre que le premier dénombrement des personnes sans-abri en Région bruxelloise lui a étéconfié. »
En italien, Strada signifie « rue » ou « route », le nom fait également référence au site Internet sur lequel on peut, notamment, consulterdepuis 2002 les rapports des groupes de parole de sans-abri bruxellois (http://thuislozenzorg.org). La Strada a non seulementpour vocation d’apporter plus de cohérence dans le secteur très diversifié de l’aide aux sans-abri à Bruxelles, mais aussi de favoriser les articulationsindispensables avec les autres secteurs pour mener des politiques de prévention et d’insertion durables (santé, logement, emploi, etc.) et soutenir les pratiques professionnelles desintervenants. Tout cela implique une connaissance plus fine des populations sans abri et de leur parcours. Les habitants de la rue ont une place dans le Centre d’appui via leurs «Espaces de parole »
qui y sont intégrés.
L’enregistrement des données : débats en perspective
Parmi les missions de la Strada : développer un enregistrement central pour le secteur de l’aide aux sans-abri à Bruxelles. Si des récoltes de données ontdéjà lieu dans les différentes institutions, que ce soit les abris de nuit ou les maisons d’accueil, celles-ci varient selon les pouvoirs de tutelle, dont les demandes sontaussi interprétées de manière variable par les institutions. Il est donc impossible pour le moment de comparer les chiffres des uns et des autres, impossible d’additionner ceschiffres pour en dégager une vision globale. Outre les problèmes techniques à régler pour un tel enregistrement central et la collaboration requise de tout le secteur, laquestion du type de données enregistrées se pose avec acuité. Côté francophone, on se méfie comme de la peste de certaines dérives.
Et à entendre le ministre Pascal Smet, les débats risquent d’être vifs : « à Bruxelles, aujourd’hui, beaucoup de sans-abri ne sont pas des Bruxellois,ce n’est pas normal. Bruxelles ne peut pas être le CPAS de toute la Belgique. On doit mettre les autres villes devant leurs responsabilités. » Et, pour ce faire, notamment,le ministre ne conçoit pas de créer un enregistrement central sans encoder le véritable nom des personnes. « Faire cela serait ne pas vouloir lutter contre le sans-abrismecar on ne pourrait apporter alors les réponses adéquates. Il faut qu’on puisse identifier les gens si on veut les accompagner correctement », argue Pascal Smet. « Laconcertation toxicomanie à Bruxelles, par exemple, enregistre les données relatives aux personnes suivies – et c’est utile – en les anonymisant mais n’exige pas pour autantl’identité des personnes qui ne souhaitent pas la donner, relève Anne Herscovici. On leur demande de donner un nom, et à chaque fois le même. Jusqu’àprésent, cette manière de fonctionner n’a jamais empêché aucune institution d’effectuer un accompagnement adéquat. Donner son nom, ce peut être lerésultat du travail psycho-social, cela ne doit pas en être le point de départ obligé ».
Le modèle hollandais
« Le ministre Smet a parlé de créer un modèle bruxellois d’aide aux sans-abri qui ne serait pas le modèle français où on donne une tartine eton dit débrouille-toi, ni le modèle londonien où je te prends de force dans la rue et je t’embarque, expose à son tour Pierre Collet, directeur du HomeBaudouin8, l’une des plus anciennes maisons d’accueil de la Capitale qui abrite des hommes adultes en difficulté. Moi, je pense plutôt que son modèle bruxellois,c’est en fait le modèle hollandais qu’on utilise avec les toxicos bénéficiaires de méthadone, on ne recueille pas simplement de l’info sur les gens maison les piste : « Que venez-vous demander ici à Amsterdam, vous êtes déjà allé demander votre traitement à Rotterdam ! ». Le modèlepréconisé est clairement le traçage. Quant à la confidentialité des bases de données, par expérience, je m’en méfie. »
Edwin Van Hollebeke est coordinateur de la maison d’accueil Albatros9 qui dépend de la Vlaamse Gemeenschap. « Le secteur bruxellois flamand de l’aide auxsans-abri fonctionne déjà de manière centralisée, explique-t-il. Nous sommes regroupés au sein d’un CAW, un centrum voor algemeen welzijnswerk, le CAWArchipel, avec 14 autres services sociaux et juridiques. Nous centralisons les données comme le nom de la personne, sa date de naissance, d’où elle vient, combien de nuits elle aséjourné chez nous, où elle va ensuite. Cette base de données est consultable par les assistants sociaux du CAW qui sont tenus au secret professionnel. Par contre, unefois que les données sont transmises à la Fédération des CAW et à l’administration, les données sont anonymisées, on dit entre nous qu’on »coupe les têtes ». Si on veut faire un enregistrement de ce type de données pour toute la Région bruxelloise, c’est intéressant mais cela me semble difficile de fairerespecter le secret professionnel, il faut faire attention. Ce serait par contre une bonne chose que les CPAS transmettent aussi leurs données concernant les sans-abri. »
Sans-abrisme et exclusion du logement : les thèmes prioritaires de la stratégie européenne pour l’inclusion sociale en 2009
Les ministres des Affaires sociales des 27 pays représentés au sein de l’organisme intergouvernemental appelé le Comité « Protection sociale »,viennent de décider que le sans-abrisme et l’exclusion du logement seront les thèmes prioritaires de la stratégie européenne pour l’inclusion sociale en 2009.Cela signifie que l’ensemble des États membres devront dresser l’état de leurs politiques de lutte contre l’exclusion du logement, recueillir des données surles sans-abri et aborder la question de la gouvernance dans le dossier du sans-abrisme.
Les conclusions de ce « bilan » seront disponibles vers la fin de l’année et alimenteront un Rapport conjoint sur l’inclusion sociale que publieront la Commissioneuropéenne et le Conseil des ministres au début de 2010. En outre, des séminaires de recherche seront organisés tout au long de 2009 dans le droit fil des études encours : une étude porte sur les liens entre exclusion du logement et marché du travail, tandis que le projet MPHASIS porte sur des méthodologies permettant aux Étatsmembres de l’UE de mieux mesurer l’étendue du sans-abrisme.
Source : Newsletter d’EAPN n° 212 du 9 février 2009.
1. La Strada – Centre d’appui au secteur bruxellois de l’aide aux sans-abri, Steunpunt thuislozenzorg Brussel
– adresse : av. Louise, 183 à 1050 Bruxelles
– tél. : 02 552 01 78
– Gsm : 0478 41 15 84
– courriel :
aherscovici@lastrada.irisnet.be, et lvanhoorebeke@lastrada.irisnet.be
2. Si tout le secteur de l’aide aux sans-abri, et plus, s’est mobilisé le 19 novembre, il faut constater un absent de taille : le très médiatique Samu social(ex-Casu) qui possède pourtant plusieurs services de maraude la nuit.
3. Au niveau de l’habitat accompagné, 14 services assurent à Bruxelles une guidance psychosociale, budgétaire ou administrative à domicile visant à consoliderune sortie de maison d’accueil ou de vie à la rue, &ag
rave; prévenir une expulsion.
4. Cabinet Smet :
– adresse : Sint-Lazaruslaan, 10 à 1210 Bruxelles
– tél. : 02 517 18 50.
5. Cabinet Huytebroeck :
– adresse : rue du Marais, 49-53 à 1000 Bruxelles
– tél. : 02 517 14 48.
6. Maladie neurologique dégénérative consécutive à un éthylisme chronique.
7. De échte noden van de 262 daklozen van Brussel, Antoin Galle in De Morgen du 9 février 2009, consultable sur le site : www.demorgen.be/…/
8. Home Baudouin (Œuvre de l’hospitalité asbl) :
– adresse : rue de la Violette, 24 à 1000 Bruxelles
– tél. : 02 512 64 95
– courriel : collet.hb@scarlet.be
9. Albatros :
– adresse : rue Washuisstraat, 40 à 1000 Bruxelles
– tél. : 02 511 53 30
– courriel : albatros@archipel.be