«Véritable ralentisseur de carrière et accumulateur de dépenses, la maternité a un coût bien réel pour les femmes et leur indépendance économique», soulignait en juin dernier une note de l’Observatoire de l’émancipation économique des femmes en France. Avant d’interroger: «Pour les femmes, quel est le coût d’être mère?»
À l’évidence, la facture est salée. A fortiori pour les femmes qui connaissent déjà une ou plusieurs formes de précarité. Départ du géniteur à l’annonce de la grossesse, davantage de difficultés à trouver un logement pour les femmes en situation irrégulière, risque accru de perdre son emploi…
Les facteurs de risques sont nombreux Et les liens entre maternité et précarité pluriels et complexes.
Pour en discuter, nous recevons trois professionnelles et expertes de ces questions: Rachel Gourdin, sage-femme au sein de l’asbl Aquarelle, Sylvie Anzalone, porte-parole de l’Office de la naissance et de l’enfance, et Emmanuelle Vanbesien, coordinatrice des projets Hospichild et Born in Brussels.
Un débat organisé par Alter Echos, le magazine de l’Agence Alter, avec le concours financier d’equal.brusselset la participation de BNA (Bruxelles nous appartient).