Interroger l’accès à l’eau pour tout un chacun : voilà l’enjeu qui est au cœur du dossier de notre édition de juin 2021. Dans la foulée de cette publication, nous vous proposons de suivre une discussion croisée autour de la « précarité hydrique », qui se calcule en fonction du poids de la facture d’eau dans les revenus du ménage, déduction faite du logement.
Vivre sans utiliser de toilettes, de douche, d’évier, c’est le sort des trois, quatre mille ménages belges dont le compteur d’eau a été coupé.
Des besoins de base comme boire, manger, se laver et nettoyer son linge ou son lieu de vie, deviennent donc totalement ou partiellement insatisfaits.
En cause : des factures d’eau salées, donc impayables pour les personnes précarisées, à commencer par les locataires en grande majorité, et des infrastructures défectueuses ou inexistantes. ..
Le droit à l’eau comme « droit fondamental » reconnu par l’ONU ne coule donc pas de source.
ANIMATION
- Manon Legrand, journaliste de l’Agence Alter.
INTERVENANT.E.S
- Xavier May, économiste à l’ULB au sein du projet HyPer (Hygiène personnelle hors de/sans/mal chez soi).& Marie Hanse, chargée de mission pour la Fédération des Services Sociaux.
- Avec les contributions de Laurent d’Ursel co-directeur de DoucheFLUX et Pauline Bacquaert, chercheuse à l’ULB pour le projet HyPer (Hygiène personnelle hors de/sans/mal chez soi).
TECHNIQUE
- Flavien Gillié du BNA-BBOT.
COORDINATION/CAPSULES
- Marie-Éve Merckx de l’Agence Alter.