« Le déclic, c’est par là que ça se passe », indique une pancarte apposée à l’entrée de l’Espace culturel Lumen regroupant les trente jeunes sélectionnés âgés de 19 à 35 ans et la dizaine de volontaires de l’ASBL. Ce 26 août 2016, les participants se rencontraient pour la première fois lors d’une soirée d’ouverture organisée à Bruxelles. Le Déclic tour est lancé.
« Je ne veux pas attendre le changement politique, je veux prendre les choses en main », dit Émilie, une des participantes. « Je vise un projet solidaire et écologique », lâche à son tour Anne-Catherine. Beaucoup restent vagues quant à leurs objectifs en mettent l’accent sur leur implication dans la société, d’autres ont déjà une idée un rien plus formulée. Ceci dit, aucun projet n’est parfaitement défini, et c’est bien là l’idée. L’équipe de bénévoles a pour objectif d’aider les jeunes qui ne savent pas comment s’y prendre pour mettre en place leur entreprise sociale. Entre l’envie de réaliser un projet et le concrétiser, il y a un monde, estime Lucille Rieux, co-fondatrice de l’association, aujourd’hui composée de 13 membres. « Et c’est cet espace que nous voulons combler », ajoute-t-elle.
Concrètement, le parcours conduira le groupe à Bruxelles, Liège et Charleroi pendant près d’une semaine. Dans un premier temps, les jeunes créatifs rencontreront des porteurs de projets et entrepreneurs sociaux afin de mieux appréhender les spécificités du terrain. Les bénévoles organiseront ensuite des séances collectives de coaching dans le but de faire émerger les envies et potentiels des uns et des autres. Enfin, l’heure sera à la concrétisation effective. « Aux termes des huit jours, ils devraient être capables de penser à l’ensemble du fonctionnement de leur entreprise et d’envisager un projet soutenable dans lequel ils peuvent s’investir à long terme », espère Lucille Rieux.
Le Déclic tour se clôturera le 2 septembre par une seconde soirée organisée à Bruxelles. Une date qui ne marquera toutefois pas la fin de l’aventure puisqu’un suivi sera assuré pendant encore six mois, jusqu’à la fin de l’année 2016. Nous reviendront prochainement sur ce projet dans les colonnes d’Alter Échos.