Un gros chantier à venir: la communautarisation de la prise en charge des mineurs délinquants. Un groupe d’experts, convoqué par l’ex-ministre de l’Aide à la jeunesse, a planché pendant deux ans sur ce thème. Tour d’horizon, non exhaustif, de leurs recommandations en compagnie de Pierre Rans, avocat général près la cour d’appel de Bruxelles, qui présida le groupe.
Il leur aura fallu plus de deux ans pour rendre leur copie. Un épais rapport sur la communautarisation de la prise en charge des mineurs ayant commis un fait qualifié infraction. Le groupe de travail, dirigé par Pierre Rans, avocat général à la cour d’appel de Bruxelles, a compilé les études, croisé les regards d’experts et débattu pendant de longues semaines. On trouvait dans ce groupe des juges, des universitaires, des psychologues et un directeur de service de protection judiciaire, en la personne de Guy De Clercq. «C’était le choix de la ministre, explique Pierre Rans: constituer un groupe d’experts plutôt que de représentants d’associations ou de services.»
Pendant la durée des travaux, bien peu d’éléments ont filtré quant au contenu des discussions. Il n’en fallait pas plus pour que certains qualifient ce groupe de «secret». Mais pour Pierre Rans, point de secret au programme: «La ministre nous avait demandé la discrétion», argue-t-il. Quant au contenu du rapport, il n’est pas figé. Les orientations qu’il propos...
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Un gros chantier à venir: la communautarisation de la prise en charge des mineurs délinquants. Un groupe d’experts, convoqué par l’ex-ministre de l’Aide à la jeunesse, a planché pendant deux ans sur ce thème. Tour d’horizon, non exhaustif, de leurs recommandations en compagnie de Pierre Rans, avocat général près la cour d’appel de Bruxelles, qui présida le groupe.
Il leur aura fallu plus de deux ans pour rendre leur copie. Un épais rapport sur la communautarisation de la prise en charge des mineurs ayant commis un fait qualifié infraction. Le groupe de travail, dirigé par Pierre Rans, avocat général à la cour d’appel de Bruxelles, a compilé les études, croisé les regards d’experts et débattu pendant de longues semaines. On trouvait dans ce groupe des juges, des universitaires, des psychologues et un directeur de service de protection judiciaire, en la personne de Guy De Clercq. «C’était le choix de la ministre, explique Pierre Rans: constituer un groupe d’experts plutôt que de représentants d’associations ou de services.»
Pendant la durée des travaux, bien peu d’éléments ont filtré quant au contenu des discussions. Il n’en fallait pas plus pour que certains qualifient ce groupe de «secret». Mais pour Pierre Rans, point de secret au programme: «La ministre nous avait demandé la discrétion», argue-t-il. Quant au contenu du rapport, il n’est pas figé. Les orientations qu’il propos...