Les consultations populaires en Wallonie sont assez rares et mobilisent peu. Ces consultations insufflent-elles du dynamisme dans la démocratie locale ou s’agit-il d’un gadget mal utilisé et manquant de légitimité?
La déception a fait place à la rancœur. À Namur, le collectif «Parc Léopold» est extrêmement déçu par ce qu’il nomme une «parodie de consultation populaire».
Ce collectif s’est opposé, depuis 2012, au projet de construction d’un vaste centre commercial, près de la gare, à l’emplacement du parc Léopold.
Deux visions s’opposent. Celle du bourgmestre, Maxime Prévot, qui souhaite revitaliser le haut de la ville et éviter les effets «d’aspiration» de grands «shoppings» en périphérie. De l’autre, des citoyens qui regrettent qu’un tel projet entraîne la disparition d’un espace public verdoyant et la destruction de plusieurs grands arbres.
Marcel Guillaume, porte-parole de ce mouvement citoyen, avait, avec ses acolytes, récolté 12.000 signatures dans le cadre d’une pétition contre ce projet. «Nous avions interpellé le conseil communal lors d’une séance publique. Une interpellation sans effet», se souvient-il.
Le collectif est ensuite passé à la vitesse supérieure. Il a mobilisé autour de l’idée d’une consultation populaire à Namur. Alors que le seuil des 10% de signatures nécessaires à l’organisation de la consultation est atteint, puis dépassé, le conseil communal de Namur...
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Les consultations populaires en Wallonie sont assez rares et mobilisent peu. Ces consultations insufflent-elles du dynamisme dans la démocratie locale ou s’agit-il d’un gadget mal utilisé et manquant de légitimité?
La déception a fait place à la rancœur. À Namur, le collectif «Parc Léopold» est extrêmement déçu par ce qu’il nomme une «parodie de consultation populaire».
Ce collectif s’est opposé, depuis 2012, au projet de construction d’un vaste centre commercial, près de la gare, à l’emplacement du parc Léopold.
Deux visions s’opposent. Celle du bourgmestre, Maxime Prévot, qui souhaite revitaliser le haut de la ville et éviter les effets «d’aspiration» de grands «shoppings» en périphérie. De l’autre, des citoyens qui regrettent qu’un tel projet entraîne la disparition d’un espace public verdoyant et la destruction de plusieurs grands arbres.
Marcel Guillaume, porte-parole de ce mouvement citoyen, avait, avec ses acolytes, récolté 12.000 signatures dans le cadre d’une pétition contre ce projet. «Nous avions interpellé le conseil communal lors d’une séance publique. Une interpellation sans effet», se souvient-il.
Le collectif est ensuite passé à la vitesse supérieure. Il a mobilisé autour de l’idée d’une consultation populaire à Namur. Alors que le seuil des 10% de signatures nécessaires à l’organisation de la consultation est atteint, puis dépassé, le conseil communal de Namur...