Les halls-relais permettent de « tester » une activité et/ou des produits sans investir encore dans un projet immobilier.
Un arrêté du gouvernement wallon du 12 mai 2011 définit le hall-relais comme un « immeuble destiné à accueillir des activités de transformation ou decommercialisation de produits agricoles, y compris les opérations de stockage par des agriculteurs ou par des sociétés coopératives de transformation et decommercialisation, ainsi que l’équipement mobilier ou technique de ces immeubles destinés à développer des circuits courts de valorisation des produitsagricoles. »
Inscrite dans le Plan Marshall 2.vert, la mesure complète la mesure halls-relais « traditionnelle » par un financement visant spécifiquement l’activitéagricole de transformation, stockage et commercialisation de produits agricoles. Budget prévu : quatre millions d’euros sur 2011 et 2012.
Sur le terrain, les halls-relais permettent de « tester » une activité et/ou des produits sans investir encore dans un projet immobilier. Leur but est de faciliterl’implantation d’activités agricoles diversifiées durant la période nécessaire au développement de ces activités. Les agriculteurs peuvent ainsi grandirà leur rythme sans devoir réaliser un lourd investissement en infrastructure. Par la suite, après une présence maximale de cinq ans au sein du hall, ces agriculteurspourront le quitter pour s’installer dans des locaux nouvellement construits ou achetés et rénovés, selon leurs propres besoins. D’après un communiqué del’ex-ministre wallon de l’Agriculture, Benoît Lutgen (CDH), « cette infrastructure permettra en parallèle de renforcer les organisations de producteurs et d’encouragerles structures coopératives afin de diminuer les coûts de production et de mieux valoriser les produits ».
Le 20 juillet 2011, le gouvernement wallon a validé une liste de neuf projets de halls-relais agricoles. Les investissements pourront être soutenus par des aides en capital àhauteur de 90 % pour ces réalisations.