D’impensables au départ, des projets de consommation encadrée de drogues dures illicites apparaissent un peu partout dans le monde. L’objectif n’est pas de moraliser les toxicomanes, ni de les inciter à consommer, mais plutôt de les amener à réduire les risques liés à leur consommation. Plus de nonante salles de consommation supervisées ont vu le jour dans le monde (Lire « Un tour du monde des salles de consommation » et « Abrigado abrite les toxicomanes luxembourgeois »). En Belgique, des projets sont en réflexion et associent riverains, police et acteurs sociaux du quartier (Lire : « Une Riboutique à Ribaucourt ? »). Autre projet de réduction des risques pour un autre public, Modus Fiesta propose aux public festif de tester ses pilules avant leur consommation (Lire : « Modus Fiesta ‘teste’ pour réduire les risques »).
Réduire les risques est un des buts poursuivis par ces projets. Mais il s’agit aussi souvent de permettre un« accrochage » des publics les plus précarisés aux services sociaux et de santé de première ligne. C’est alors seulement qu’il sera possible pour eux d’envisager de décrocher. Le projet-pilote Tadam de sevrage thérapeutique est toujours en attente de son évaluation (Lire : « Tadam attend son évaluation »).