Les Inrockuptibles nous font découvrir un centre psychothérapeutique original où des sous-genres de métal – sludge, grindcore – sont utilisés à des fins thérapeutiques.
Le métal adoucit-il les moeurs ? C’est ce que l’on pense à la lecture d’un article des Inrockuptibles du mois d’octobre 2014 (n°983).
On y découvre un centre psychothérapique de l’Ain, en France, où des sous-genres de métal, connus seulement des puristes, comme le sludge ou le grincore, sont utilisés à des fins thérapeutiques pour des patients atteints de « psychose déficitaires graves ».
Les patients tripotent des instruments, travaillent la musque et ont régulièrement droit à des concerts. Carne, Xaros ou Belladone y font des apparitions ponctuelles.
Description de concert par l’auteur de l’article : « Pendant que certains se roulent par terre, dorment ou jouent aux petites voitures devant la scène, d’autres, très réceptifs, dansent presque en rythme et entraînent le personnel soignant dans le mouvement. »
Pour les soignants du centre, le « noise » est devenu un « outil de thérapie ». L’état général des patients s’améliorerait après les concerts : « Meilleur sommeil, détente ponctuelle, attitude moins asociale, échange. » Une bonne pratique cathartique, pourrait-on dire et qui fera, peut-être, des émules en Belgique.