L’Union professionnelle des entreprises de travail intérimaire diffuse depuis juin son mémorandum 1999. 1 Après avoir rappelé en quelques chiffres le poids del’intérim sur le marché du travail, l’UPEDI évoque quelques récents faits marquants : l’accord sectoriel 1999-2000 conclu le 11 mai, l’entrée en vigueur de laDéclaration immédiate de l’emploi à l’ONSS (DIMONA) depuis le 1er janvier, le nouveau Service central de prévention du secteur qui informe et conseille les entreprises detravail intérimaire, et les partenariats conclus avec les agences publiques pour l’emploi des trois Régions.
L’UPEDI affirme ensuite ses priorités «pour un marché du travail plus dynamique et plus efficace».
> Ratification et mise en œuvre de la Convention 181 de l’OIT (1997) pour organiser la fin du monopole des services publics en matière de placement des demandeurs d’emploi et le«décloisonnement» entre services publics et privés. Bruxelles et la Wallonie, à l’instar de ce qui s’est fait en Flandre, doivent pour ce faire prendre undécret qui organise l’agrément des services privés de placement. L’UPEDI veut aussi élargir et rendre structurels les partenariats conclus avec les services publics, touten veillant à ce qu’acteurs publics et privés du marché du travail «soient soumis aux mêmes droits et aux mêmes obligations».
> Les services privés doivent devenir les partenaires incontournables de la mise en œuvre des politiques d’emploi. Une première étape doit êtrel’élargissement des possibilités de recours à l’intérim dans les cas de «recrutement obligatoire» comme les stages, les remplacements en cas deprépension ou d’interruption de carrière de longue durée. Il faut aussi élaborer les formules qui allient formation professionnelle et intérim, en particulier dansle cas de la recherche d’un premier emploi pour les jeunes.
> Flexibilisation de tous les secteurs en autorisant l’intérim dans la construction et le déménagement et en supprimant les limitations en vigueur dans la fonctionpublique.
> Développer les services de proximité par l’ouverture directe aux intérimaires du champ des services aux entreprises et aux particuliers.
n «L’UPEDI veut abolir le concept d’emploi atypique dans les textes réglementaires et entend mettre fin à toute discrimination idéologique à l’égard duconcept de travail intérimaire.» Dans ce sens, il faudrait permettre que le travailleur intérimaire puisse rester salarié de l’entreprise d’intérim entre deuxmissions.
1 UPEDI, av. de l’Héliport 21/3 à 1000 Bruxelles, tél. : 02/203 38 03, fax : 02/203 42 68, e-mail : info@upedi.be site web : http://www.upedi.be
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