Tous les ans depuis 1961, l’Institut de sociologie de l’ULB édite L’année sociale. Un recueil de textes qui font le point sur les faits sociaux les plus saillants de l’annéeécoulée.1
On y retrouve donc chroniqués tous les événements sociaux qui ont fait la une des journaux en 2000 : les élections sociales, les grands conflits sociaux, le plan Onkelinxpour l’emploi, le traité de Nice, la Marche mondiale des femmes. Mais des développements moins événementiels et néanmoins cruciaux sont aussi analysés : lamontée de la thématique de l’État social actif ou celle du « Taux d’emploi », les accords du non-marchand, ou l’impact de la libéralisation du marché del’électricité sur les travailleurs du secteur.
Des thèmes moins classiques sont aussi apparus : la politique des grandes villes, les élections communales, la mise en place de la réforme des polices, la campagne derégularisations, l’action des ONG, l’euthanasie, la parité hommes-femmes. En fait, sous la houlette d’Andrea Rea, l’ouvrage a été quelque peuréorganisé puisque y sont apparues une rubrique citoyenneté, une rubrique vie politique, et une rubrique police et justice.
Plus classiquement, des jalons sont aussi donnés sur les évolutions statistiques et juridiques. En tout, 37 chapitres de quelques pages, rédigés pour êtreutilisés comme références sur la problématique abordée.
À l’occasion de son 40e anniversaire, L’année sociale tenait du 9 au 11 mai un colloque intitulé « De l’État social à l’Étatprécaire. Quarante ans de politique et d’action sociale en Belgique et en Europe ». L’occasion de remettre en débat avec les chercheurs et les enseignants, mais aussi descollègues d’autres universités et des praticiens issus des institutions, des syndicats, du patronnat, etc., nombre de thèmes chers à “L’annéesociale” : l’emploi féminin, l’impact des politiques d’emploi sur les flux de main-d’œuvre, la territorialisation de l’action sociale, lesrégulations sociales internationales et européennes, l’individualisation des relations de travail, les politiques migratoires, etc.
1 L’année sociale, 428 p., 1.845 F. Éd. De Boeck, comm. Acces+, tél. : 010 48 25 00, fax : 010 48 25 19, e-mail : acces+@deboeck.be
Archives
"État social ? État précaire ? La 40ème cuvée de l'Année sociale sort de presse"
Thomas Lemaigre
18-06-2001
Alter Échos n° 100
Thomas Lemaigre
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web.
Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus,
notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité,
et pour répondre à notre mission d'éducation permanente.
Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous !
Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)
Sur le même sujet
-
Echos du crédit et de l'endettement
Les travailleurs sociaux, débordés par l’accompagnement administratif
-
Focales
CPVS: des victimes dans l’œil
du cyclone -
Edito
Rendez-vous dans dix ans?
-
L'image
Le Gang des vieux en colère
Les plus consultés
- «Derrière les adultes à la rue, il y a des enfants qui trinquent.»
- WhatsApp à l’école: qui a eu cette idée folle?
- Communautés d’énergie,
menacées par les entreprises? - Occuper et gentrifier
- Bouillon de lectures
- La culture au centre
- «Des étudiants s’acharnent alors que l’on sait qu’ils n’y arriveront pas»