Uber, Airbnb, ou… les repair cafés. Dans la grande tribu bigarrée de l’économie collaborative, il y a à peine un air de famille entre les projets à finalité marchande et ceux à finalité sociale. Une vague ressemblance qui suffit à créer la discorde entre résistants et partisans d’un modèle encore mal défini («Économie collaborative: une célèbre inconnue»). Collaborer nous amènerait-il à… nous éloigner les uns des autres? Sur Airbnb, les locataires au nom à consonance africaine ont 16% de chances en moins de voir leur demande acceptée («Airbnb: délit de cyber-faciès»).
Mais collaborer permet aussi de se rassembler (ouf). Des projets de mobilité comme Avira, Taxistop ou Taxi2Share offrent à des personnes démunies, notamment parmi les plus âgées, la possibilité de sortir de leur isolement social («Mobilité partagée: une alternative tout public?»). Collaborer enfin unit nos forces pour défendre nos droits. C’est ce qu’ont réalisé des livreurs à vélo, fatigués de pédaler pour des plateformes pour qui collaboration rime plutôt avec exploitation («Livraison en ville: les vélos-cargos prennent du poids»).
L’Agence Alter a réalisé en 2016 une étude sur « L’économie collaborative et son impact sur les plus pauvres » à la demande de la Fondation Roi Baudouin. Elle a servi de source d’inspiration pour ce dossier. L’étude est accessible en ligne dans son intégralité sur le site de la fondation Roi Baudouin