Nouveau pays, nouvelle langue, nouveaux copains à se faire… Après un exil souvent traumatisant, les enfants migrants doivent constamment s’adapter à tout. À l’école Maximilien, des bénévoles tentent de leur offrir un environnement sécurisant, du divertissement et, surtout, de les maintenir à flot dans un système scolaire qui ne tient pas assez compte de leurs spécificités.
Dimanche 18 novembre 2018. À Bruxelles, le soleil s’entête malgré les premiers frimas, pour le plaisir des bambins qui se bousculent devant les stands du festival #Zéro>18, consacré aux droits de l’enfant. D’une fenêtre du «Paquebot», célèbre bâtiment de la place Flagey, Nadia les observe un instant, avant de rejoindre Marie, une autre bénévole de l’école Maximilien. Aujourd’hui, ce n’est pas avec des enfants migrants qu’elles passeront l’après-midi, mais avec des petites têtes blondes et brunes avides d’en savoir plus sur ces filles et garçons venus de loin et que, parfois, ils côtoient déjà en classe.
Contrairement à beaucoup de bénévoles de l’école Maximilien, Nadia n’est pas enseignante. Elle travaille dans la recherche biomédicale. Ce qui l’a amenée à s’occuper d’enfants migrants? «Un jour, j’ai appris que l’école cherchait un prof pour aider une ado en difficulté en sciences. Je connaissais déjà la Plateforme de soutien aux réfugiés et je cherchais une activité de bénévolat. Cette annonce tombait à p...
Migrations
Enfants migrants : après l’exil, l’école Maximilien pour reprendre pied
Nouveau pays, nouvelle langue, nouveaux copains à se faire… Après un exil souvent traumatisant, les enfants migrants doivent constamment s’adapter à tout. À l’école Maximilien, des bénévoles tentent de leur offrir un environnement sécurisant, du divertissement et, surtout, de les maintenir à flot dans un système scolaire qui ne tient pas assez compte de leurs spécificités.


Candice Vanhecke
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
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