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Regard critique · Justice sociale

Enseignement

Enseignement spécialisé, difficile transition vers le monde du travail

C’est pour les élèves au «retard mental léger» que l’enseignement spécialisé de type 1 – forme 3 a été conçu. En réalité, ces classes sont composées de publics hétérogènes – déficients, primo-arrivants, déclassés du système scolaire. Une information précise et adaptée sur l’après école est rendue plus difficile du fait de ce mélange et du fait que l’étiquette «enseignement spécialisé» est mal vécue.

27-10-2016
Jonathan Prêteux

C’est pour les élèves au «retard mental léger» que l’enseignement spécialisé de type 1 – forme 3 a été conçu. En réalité, ces classes sont composées de publics hétérogènes – déficients, primo-arrivants, déclassés du système scolaire. Une information précise et adaptée sur l’après école est rendue plus difficile du fait de ce mélange et du fait que l’étiquette «enseignement spécialisé» est mal vécue. Si certains trouvent un emploi après leur formation professionnelle, d’autres s’égarent entre les options – limitées – qui se présentent à eux. Ils ne se tournent pas toujours vers les structures qui pourraient les aiguiller.

Découvrez notre long format multimédia, réalisé dans le cadre de l’organisation du Forum: Transition des jeunes après l’école spécialisée, une initiative de l’AMO SOS Jeunes-Quartier Libre.

Extrait : 

L’enseignement spécialisé de type 1 – forme 3 s’adresse à des élèves censés pâtir d’un «léger retard mental». Dès 13 ans, on leur apprend un métier. Ils sont destinés à intégrer le monde professionnel «ordinaire». Mais certains rêvent de se réinventer… et de se réorienter. Reportage à Basse-Wavre, lors d’une session d’information organisée par l’AMO SOS Jeunes-Quartier Libre et l’école Edmond Peeters.

Dans le centre de plein air madeleine Clément, à Basse-Wavre, une dizaine d’élèves sont assis dans une salle de classe. Ils se tortillent sur leur chaise. Certains s’endorment, d’autres suivent avec un grand intérêt les paroles des animateurs. Ils évoquent leur avenir dans une relative torpeur propre à l’étrange été indien qui caresse la Belgique. Ces jeunes sont en 6ème professionnelle à l’école spécialisée Edmond Peeters. Ils sont donc tous censés être légèrement déficients mentaux. Que pourront-ils faire après l’école ? A quoi auront-ils droit ? Peuvent-ils suivre des formations ? Lors de cette journée – organisée par le service d’aide en milieu ouvert (AMO) SOS Jeunes-Quartier Libre et le centre psycho-médico-social d’Ixelles, en partenariat avec l’école Edmond Peeters, on tente de trouver des réponses.

 

Cédric Vallet

Cédric Vallet

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