La vidéo « Femme de la rue » a fait le buzz cet été. Le film ne révélait pourtant qu’un sexisme de rue présent déjà ily a vingt ans. Quoi qu’il en soit, réactions scandalisées, débats et interventions politiques se sont succédés. Les premières amendes administratives pourinjures sexistes sont tombées. Mais cela suffira-t-il à contrer le sentiment d’insécurité des femmes dans l’espace public ? D’autant que certaines femmes sont parfoisplus vulnérables que d’autres. Les femmes SDF et les prostituées sont sans doute celles qui sont le plus souvent confrontées au malaise que dégagent certains endroits enparticulier ou des lieux publics à certaines heures. Mais elles ne sont pas les seules…
Nombre d’acteurs insistent sur l’urgence d’inclure davantage de femmes dans les réflexions consacrées aux politiques de la ville, d’urbanisme, d’aménagement urbain et demobilité. Cela sera plus efficace, plus durable et moins coûteux pour vaincre le sentiment d’insécurité et restaurer la convivialité dans les quartiers.
Baudouin Massart