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Regard critique · Justice sociale
©Flickr CC

Dans «L’alimentation en otage», l’eurodéputé écologiste et défenseur du monde paysan José Bové et le journaliste Gilles Luneau décryptent comment une poignée de multinationales décident du contenu de notre assiette. 
Des nanoparticules de dioxyde de titane, potentiellement cancérigènes, se glissent dans nos aliments à notre insu, plus de la moitié du marché mondial des semences est contrôlée par trois multinationales, l’œuf ou le lait sont «craqués» pour les revendre en pièces détachées... Ce ne sont que quelques exemples relevés dans le nouveau livre de José Bové, L’alimentation en otage (1). De la graine plantée en terre à la grande distribution, des OGM à la sélection génétique animale, du négoce à la transformation, quelques multinationales aux pouvoirs tentaculaires ont pris le contrôle du système agroalimentaire mondial. Et dépossèdent de plus en plus le paysan de son savoir-faire et de ses terres. Si l’ouvrage fait d’abord le constat alarmant du système agroalimentaire mondial, il se veut aussi être «la carte des batailles à mener», destinée à faire prendre conscience au citoyen qu’il détient une arme puissante: la liberté de choisir ce qu’il veut manger.
A.É.: «En quarante ans, le produit agricole livré brut, considéré comme l’aboutissement du travail du paysan remis entre les mains du consommateur, est devenu la base de spéculations industrielles multiples», écrivez-vo...

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Dans «L’alimentation en otage», l’eurodéputé écologiste et défenseur du monde paysan José Bové et le journaliste Gilles Luneau décryptent comment une poignée de multinationales décident du contenu de notre assiette. 
Des nanoparticules de dioxyde de titane, potentiellement cancérigènes, se glissent dans nos aliments à notre insu, plus de la moitié du marché mondial des semences est contrôlée par trois multinationales, l’œuf ou le lait sont «craqués» pour les revendre en pièces détachées... Ce ne sont que quelques exemples relevés dans le nouveau livre de José Bové, L’alimentation en otage (1). De la graine plantée en terre à la grande distribution, des OGM à la sélection génétique animale, du négoce à la transformation, quelques multinationales aux pouvoirs tentaculaires ont pris le contrôle du système agroalimentaire mondial. Et dépossèdent de plus en plus le paysan de son savoir-faire et de ses terres. Si l’ouvrage fait d’abord le constat alarmant du système agroalimentaire mondial, il se veut aussi être «la carte des batailles à mener», destinée à faire prendre conscience au citoyen qu’il détient une arme puissante: la liberté de choisir ce qu’il veut manger.
A.É.: «En quarante ans, le produit agricole livré brut, considéré comme l’aboutissement du travail du paysan remis entre les mains du consommateur, est devenu la base de spéculations industrielles multiples», écrivez-vo...

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Manon Legrand

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