"Fonds social socioculturel et sportif : huit projets pilotes pour la formation continue"

L’été dernier, le jeune Fonds social de la Commission paritaire des secteurs socioculturel et sportif (CP 329) lançait un appel à projets visant à soutenir desexpériences innovantes en matière de formation professionnelle ou d’amélioration des conditions de travail. Sélectionnés en janvier, les huit projetsdémarrent actuellement, et seront soutenus financièrement par le Fonds jusqu’en juin.
> Au Cesep (Centre socialiste d’éducation permanente), formation de 15 travailleurs administratifs en tenant compte de spécificités du non-marchand.
> Au Siep, formation de 10 employés administratifs peu qualifiés à la mise en page informatique.
> Au Collectif terrains d’aventure, formation de quatre groupes de 18 animateurs aux nouveaux enjeux de leur métier dont le contexte, en particulier en ville, évolue rapidement.
> Chez Lire et Écrire, préformation de 24 demandeurs d’emploi afin de leur permettre l’accès à une formation certifiée de formateur-animateur enalphabétisation dans l’enseignement de promotion sociale.
> À l’Interfédé des EFT-OISP, formation de trois groupes de 15 formateurs techniques pour anticiper le renouvellement des exigences décrétales en lamatière.
> À la Fédération des télévisions locales, mise à niveau de 37 techniciens pour l’utilisation des nouveaux investissements en bancs de montagevirtuel.
> Chez Iteco, deux modules de formation à destination des coopérants qui reviennent en Belgique après une mission longue dans un pays du Sud, et qui se retrouvent en recherchede réorientation professionnelle.
> Aux Amis de la terre, formation pratique en informatique et bureautique, de travailleurs et de demandeurs emplois âgés.
Au total, le Fonds distribue ainsi un budget de 140.854 euros, à destination de près de 250 bénéficiaires de formations.
« Notre initiative, rappelle Paulette Gerbehaye, coordinatrice du Fonds1, vise surtout à dégager des pistes pour l’action future du Fonds, qui part pratiquement de zéro. Enparallèle, nous allons bientôt commencer une étude des besoins du secteur en matière de professionnalisation, etc. Le Fonds aura ainsi commencé à identifierles priorités auxquelles s’attaquer. » Il faudra donc interpréter le fait que tous les projets retenus proposent des actions de formation (plutôt que d’aménagement des finsde carrière ou de gestion de la mobilité), et qu’aucun ne s’attaque encore aux problèmes d’adaptation aux nouveaux profils de fonction qui, dans ce secteur, ont étécréés dans le sillage des accords du non-marchand de 2000.
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