ýes sans-abri de Charleroi ont établi, un soir de la fin octobre 2000, leurs quartiers dans les bâtiments de l’hôtel de ville. Cette occupation a immédiatemententraîné une série de discussions avec les services de la Ville, le CPAS et les acteurs locauý. La ville s’est engagée à leur trouver un toit pour les logeren cette période hivernale. Le CPAS leur a mis à disposition un bâtiment désaffecté à Monceau-sur-Sambre. Il s’agit de deux pièces (une chaufféel’autre non), qui subiront quelques transformations de base pour permettre l’occupation par les SDF. Une prise en charge des frais de déplacements avait été assurée par leCPAS de manière temporaire, et précaire vu l’éloignement de cette localisation par rapport au centre-ville. Les occupants, arguant de cette distance, ont ensuite repris contactavec le CPAS et la Ville afin de trouver un toit en centre-ville.
Selon Tommy, membre du collectif, les gîtes d’accueil sont limités tant en nombre de logements qu’en durée d’hébergement. Cela rend particulièrement difficile laconception d’une solution à plus long terme. Les acteurs de terrain du futur « Relais social » se débattent chaque jour avec ces problèmes. Selon le ministre Detienne, lesarrêtés pour la mise sur pied de ce service d’aide urgente viennent d’être signés. Donc les effets devraient se faire sentir très prochainement. À ce jour, lesautorités recherchent toujours une solution définitive, c’est-à-dire un bâtiment où l’on pourrait de manière plus durable héberger ces demandeurs.
Pour la Noël, le CPAS a remis aux SDF des produits alimentaires leur permettant de passer les fêtes dignement.
Le logement des sans-abri finira, semble-t-il, grâce à la volonté des autorités impliquées dans cette problématique, par trouver à Charleroi unesolution stable contentant l’ensemble des acteurs concernés.
1 CPAS de Charleroi, bd Joseph II, 13 à 6000 Charleroi, tél. : 071 23 30 23, fax : 071 31 43 69.
Archives
""Grève de la Galère" : des sans-abri occupent l'hôtel de ville de Charleroi… et après ?"
Agence Alter
15-01-2001
Alter Échos n° 89
Agence Alter
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