C’est en novembre 1997 qu’une divergence est apparue entre Charles Picqué, ministre en charge de l’aide aux handicapés au sein du Collège de la Cocof, et le syndicat CNE(CSC)1. En cause, l’utilisation des avantages du Maribel social2.
Le premier voulait utiliser ces créations d’emploi afin d’améliorer l’accueil et l’accompagnement des personnes polyhandicapées, par l’embauche de chômeurs peuqualifiés dans les institutions d’hébergement bruxelloises. Le second désirait que les avantages induits par le Maribel servent à combler les heures prestées enhoraire de nuit par du personnel qualifié.
Pour rappel, et cette situation est valable pour l’ensemble des structures d’hébergement en Belgique francophone, les horaires de nuit ne sont payés que pour un équivalent de 3heures, alors que les heures effectivement prestées sont au nombre de 8.
Finalement, et c’est tout récent (début 1998), un accord est intervenu en faveur de la CNE et de ceux qu’elle représente, puisqu’on prévoit l’engagement de 15 mi-temps (ouéquivalents).
Les procédures d’engagement sont en cours. Elles seront, d’après Patricia Piette (CNE), effectives dans un mois.
1 CNE, Patricia Piette, tél. : 02/215 15 18.
2 Programme qui consiste à accorder aux employeurs des réductions de cotisations patronales à utiliser pour financer de nouveaux emplois, et exécuté sur base deconventions collectives de travail au sein de chaque Commission paritaire.
Archives
"Hébergement des handicapés à Bruxelles : litige autour du Maribel social réglé"
Alter Échos
09-03-1998
Alter Échos
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