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Regard critique · Justice sociale

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Une coalition européenne pour un crédit responsable

Les 14 et 15 septembre derniers, la septième Conférence internationale sur les services financiers s’est tenue à Bruxelles. Organisée par l’ECRC1(European Coalition for Responsible Credit), ces deux journées de travail étaient intitulées : « Régulation, éducation et coopération pour des servicesfinanciers responsables » et ont rassemblé un peu plus d’une centaine de personnes venues d’organisations non gouvernementales, d’instances publiques nationales eteuropéennes, mais également des représentants des milieux bancaires.

Médecins scolaires : une espèce en voie de disparition ?

Les centres psycho-médico-sociaux (PMS) et les services de promotion de la santé à l’école (PSE) seraient en déficit de médecins scolaires. La faute aunumerus clausus ? Ou au manque de moyens de la Communauté française ?

La caserne de Saive pallie les expulsions : modèle ou bricolage ?

Le 13 septembre, neuf locataires expulsés pour insécurité et insalubrité en Amercœur et à Angleur étaient abrités à la caserne deSaive. Le 19, le ministre de la Défense nationale annonçait l’élargissement de l’expérience à tout le pays. Le bourgmestre de la Cité ardenteWilly Demeyer applaudit « le signal à tous les bourgmestres belges et l’alerte aux propriétaires véreux ». Reste que d’autres arrêtésd’inhabitabilité sont programmés à Liège. La Ville a multiplié les réunions avec le monde associatif… après la médiatisation de laplainte en référé des locataires d’Amercœur.

Dossier Midi : nouveau plan d’expropriation pour quartier pauvre

Le Conseil communal de Saint-Gilles a adopté lors de sa séance du 6 septembre dernier un nouveau plan d’expropriation en « extrême urgence » concernant 22 maisons situéesdans le quartier du Midi. Ce plan s’inscrit, selon le comité de quartier Midi1, dans la lignée d’une longue « stratégie de pourrissement » duquartier mise en œuvre principalement par le bourgmestre et ministre-président Charles Picqué (PS) en vue de remplacer les petits propriétaires, dont les maisons devaientêtre rachetées par la Région pour « un prix ridicule et injurieux », par des entreprises fiscalement plus rentables.

Smart va créer une Fondation pour ses activités commerciales

Smart asbl1 défend les droits des artistes professionnels depuis 1999. Elle comptait alors une cinquantaine de membres. Aujourd’hui, 17 000 personnes y sontaffiliées, plus de 13 000 donneurs d’ordre y sont inscrits et 65 équivalents temps plein y travaillent. Gérant au bénéfice des artistes des sommes pour unmontant annuel de 48 millions d’euros, l’asbl a estimé le temps venu d’adapter ses structures.

Reconnaissance du volet « Emploi » des missions locales

Si, pour leurs activités de formation, les missions locales bénéficient depuis douze ans d’une reconnaissance légale par la Cocof, ce n’est toujours pas le cas pourleurs activités d’accueil et de guidance des demandeurs d’emploi. Cette lacune devrait être bientôt comblée. Sur proposition du ministre de l’Économie et de l’Emploi,Benoît Cerexhe (Cdh), le gouvernement bruxellois a en effet adopté ce 19 juillet un avant-projet d’ordonnance relative au soutien des missions locales et des « lokale wekwinkels» – leur équivalent flamand.

Des projets plein la brouette pour le Réseau des jardins et fermes solidaires

Le Réseau des jardins et fermes solidaires Wallonie-Bruxelles1 regroupe des jardins d’insertion sociale ou socioprofessionnelle. Certains jardins dépendent de CPAS,d’autres sont agréés en tant qu’entreprise de formation par le travail (EFT), organisme d’insertion socioprofessionnelle (OISP) ou service d’insertion sociale(SIS) ; d’autres encore n’ont aucun agrément2. Le Réseau actif depuis mai 2004, regorge de projets mais lutte, encore et toujours, pour sa surviefinancière.

L’entrepreneuriat social ou comment je me suis réconcilié

Oxymore ! C’est peut-être le premier terme qui vient à l’esprit de quiconque entend pour la première fois l’expression « entrepreneuriat social ».L’oxymore est cette figure de style qui rapproche deux termes a priori contradictoires : les soleils noirs de Nerval ou de Rimbaud, l’obscure clarté de Corneille, ou encorele merveilleux malheur de Cyrulnik. Passé l’étonnement, il s’agit de comprendre ce que ce rapprochement surprenant apporte en termes de compréhension, par rapportà des concepts plus anciens tels que celui d’économie sociale.

Les Mourettes : un projet de réinsertion par l'hippothérapie

Depuis 1997, l’asbl Les Mourettes1, vissée dans la campagne de Fayt-lez-Manage, s’est donné pour objectif, par la zoothérapie, de venir en aide aux personnesatteintes de handicap, aux femmes battues, aux autistes, aux jeunes des quartiers. Pour leur apporter confiance en soi. Sporadiquement, le site est ouvert aux écoles. À l’approche deses dix ans, l’asbl va devenir un centre de jour et créer trois emplois APE2.

Une culture des droits de l’homme pour les jeunes : quelques pistes

Connue surtout pour ses interventions en tant que lobbying politique, la Ligue des droits de l’homme1 développe également des actions de formation, notammentau sein des écoles. Éveiller aux droits humains en est la préoccupation. Elle a concocté quelques outils susceptibles de soutenir cette perspective.

Absentéisme au Conseil communautaire de l’Aide à la jeunesse

Le CCAJ est « un organe de réflexion qui a une compétence générale pour émettre, même d’initiative, des avis et propositions pour toutesmatières intéressant tant l’aide à la jeunesse que la protection de la jeunesse, en ce compris l’aide aux enfants victimes de maltraitance »1. LesCAAJ (Conseils d’arrondissement de l’Aide à la jeunesse) étant maintenant renouvelés, c’est au tour des mandats CCAJ à être désignésavant le 1er octobre, et ce pour six ans renouvelables. Le moment de faire le point sur le fonctionnement du CCAJ et surtout de questionner l’absentéisme de ses membres.

Lutte contre les discriminations ethniques : la Wallonie comble une partie de son retard

Depuis une enquête du Bureau international du Travail datant de 1997, plus aucune étude scientifique n’avait été menée pour mesurer l’ampleur de la discriminationethnique sur le marché de l’emploi wallon – alors que Bruxelles et la Flandre sont relativement bien balisés à cet égard. Ce déficit est désormaispartiellement comblé par le projet Midime (Migrations, discriminations et marché de l’emploi en Wallonie).